>>Ukraine : accord pour commencer le retrait d'armes lourdes de la ligne du front
Une source au sein du ministère ukrainien des Affaires étrangères a toutefois émis des doutes sur cette rencontre, estimant que "la situation pouvait changer" d'ici mardi 24 février.
De son côté, le président russe Vladimir Poutine a exclu un "scénario d'apocalypse" pour l'Ukraine. "Un scénario d'apocalypse est peu probable et j'espère qu'il ne se produira jamais", a-t-il déclaré à la chaîne publique Rossia-1. Si les accords de Minsk sur un cessez-le-feu dans l'Est de l'Ukraine et le retrait des armes lourdes de la ligne de front sont "respectés, c'est un chemin sûr vers la normalisation de la situation dans cette région", a-t-il estimé. "Personne n'a besoin d'un conflit, à fortiori armé, à la périphérie de l'Europe", a ajouté le président russe.
Londres, par la voix de Philip Hammond, le ministre des Affaires étrangères, en visite à Tallinn, a pour sa part indiqué qu'au vu de "l'expérience des derniers 10 ou 12 jours, l'engagement de la Russie dans le processus de Minsk est plutôt cynique".
Plusieurs pays occidentaux, dont l'Allemagne, et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), se sont dits inquiets de l'absence d'un cessez-le-feu complet dans l'Est du pays.
L'amée ukrainienne a fait état d'une nouvelle tentative d'assaut rebelle dans la nuit du 22 au 23 février sur les positions ukrainiennes à Chyrokine, un village à une quinzaine de kilomètres de Marioupol situé au Sud de la ligne de front, sur les bords de la mer d'Azov.
Deux soldats ont été tués en 24 heures et 10 blessés dans l'Est, a indiqué Kiev. Kiev et les Occidentaux accusent la Russie de soutenir les séparatistes en leur fournissant armes et troupes, alors que Moscou nie farouchement toute implication dans ce conflit, qui a fait plus de 5.700 morts en 10 mois.
Un soldat ukrainien juché sur un char au point de contrôle d'Horlivka, le 23 février dans la region de Donetsk. Photo : AFP/VNA/CVN |
Une source au sein du ministère ukrainien des Affaires étrangères a toutefois émis des doutes sur cette rencontre, estimant que "la situation pouvait changer" d'ici mardi 24 février.
De son côté, le président russe Vladimir Poutine a exclu un "scénario d'apocalypse" pour l'Ukraine. "Un scénario d'apocalypse est peu probable et j'espère qu'il ne se produira jamais", a-t-il déclaré à la chaîne publique Rossia-1. Si les accords de Minsk sur un cessez-le-feu dans l'Est de l'Ukraine et le retrait des armes lourdes de la ligne de front sont "respectés, c'est un chemin sûr vers la normalisation de la situation dans cette région", a-t-il estimé. "Personne n'a besoin d'un conflit, à fortiori armé, à la périphérie de l'Europe", a ajouté le président russe.
Londres, par la voix de Philip Hammond, le ministre des Affaires étrangères, en visite à Tallinn, a pour sa part indiqué qu'au vu de "l'expérience des derniers 10 ou 12 jours, l'engagement de la Russie dans le processus de Minsk est plutôt cynique".
Carte de l'Ukraine avec informations sur Marioupol et les régions de l'Est. Photo : AFP/VNA/CVN |
Plusieurs pays occidentaux, dont l'Allemagne, et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), se sont dits inquiets de l'absence d'un cessez-le-feu complet dans l'Est du pays.
L'amée ukrainienne a fait état d'une nouvelle tentative d'assaut rebelle dans la nuit du 22 au 23 février sur les positions ukrainiennes à Chyrokine, un village à une quinzaine de kilomètres de Marioupol situé au Sud de la ligne de front, sur les bords de la mer d'Azov.
Deux soldats ont été tués en 24 heures et 10 blessés dans l'Est, a indiqué Kiev. Kiev et les Occidentaux accusent la Russie de soutenir les séparatistes en leur fournissant armes et troupes, alors que Moscou nie farouchement toute implication dans ce conflit, qui a fait plus de 5.700 morts en 10 mois.
AFP/VNA/CVN