Ukraine : nouvelle tentative pour faire respecter un cessez-le-feu

La Russie, l'Ukraine, la France et l'Allemagne ont appelé mardi 24 février au respect du cessez-le-feu et au retrait des armes lourdes dans l'Est de l'Ukraine, à l'issue d'une réunion à Paris qui n'a pas permis de véritable percée, selon Kiev.

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Le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius (gauche) et son homologue ukrainien Pavlo Klimkine, le 24 février à Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le Premier ministre britannique David Cameron, dont le pays ne prenait pas part à la réunion, a pour sa part annoncé mardi 24 février l'envoi d'instructeurs militaires en Ukraine pour conseiller et entraîner les troupes ukrainiennes, tout en excluant une nouvelle fois d'envoyer des armes à ce stade.
"Nous appelons à la mise en œuvre stricte de toutes les dispositions des accords de Minsk, à commencer par un total cessez-le-feu et un retrait complet des armes lourdes", ont affirmé dans une déclaration commune les ministres des Affaires étrangères ukrainien, russe, allemand et français, à l'issue de trois heures de discussions au Quai d'Orsay à Paris.
Cette réunion de "suivi" intervient douze jours après la signature des accords de Minsk qui prévoient notamment un cessez-le-feu et le retrait des armes lourdes dans l'est de l'Ukraine, ravagé depuis dix mois par un conflit meurtrier entre rebelles pro-russes et forces loyalistes.
Mais si le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a fait état de "négociations très utiles", son homologue ukrainien Pavlo Klimkine a déploré qu'il n'y ait "pas vraiment eu de percée" politique. Il a aussi regretté que l'offensive la semaine dernière des séparatistes dans la ville stratégique de Debaltseve, n'ait pas été condamnée et a réitéré son "extrême inquiétude" concernant la situation à Marioupol.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a lui aussi mis en garde contre une offensive des rebelles prorusses contre le port ukrainien. S'il y avait "une attaque contre Marioupol, ça changerait évidemment complètement la base (des accords) de Minsk. On serait devant une nouvelle situation", a-t-il dit.
En Ukraine, beaucoup craignent que Marioupol, sur les bords de la mer d'Azov, ne soit, après Debaltseve, la prochaine cible des séparatistes.

AFP/VNA/CVN

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