Ces deux entretiens interviennent à l'avant-veille d'une rencontre, lundi 5 janvier à Berlin, des ministres des Affaires étrangères russe, ukrainien, allemand et français. La situation en Ukraine et l'application des accords de Minsk ont été au cœur de ces deux entretiens, indique dans un communiqué Steffen Seibert, porte-parole du gouvernement.
Angela Merkel le 10 janvier 2015 à Hambourg. |
"La chancelière s'est montrée préoccupée par les tensions persistantes et la situation humanitaire dans l'est de l'Ukraine", selon M. Seibert.
Auprès de M. Porochenko, la chancelière a souligné son adhésion au principe d'une prochaine rencontre des chefs d'État ou de gouvernement dans le cadre du format dit "de Normandie" (Russie, Ukraine, France et Allemagne), tout en insistant sur la nécessité de "progrès concrets".
Le président Porochenko avait annoncé fin décembre la tenue d'un sommet dans le format "de Normandie" le 15 janvier à Astana, capitale du Kazakhstan. Mme Merkel avait souligné jeudi 8 janvier que la date de cette rencontre était encore à confirmer "après les discussions prévues dans les prochains jours".
"Un rapprochement substantiel des positions sur un cessez-le-feu et l'établissement d'une ligne de démarcation sont nécessaires", écrit encore M. Seibert. Auprès de M. Poutine, Mme Merkel a également souhaité que chaque partie contribue "rapidement à ce que des progrès soient faits sur la base des accords de Minsk", signés en septembre dernier. Sur ce point, Moscou doit user de son influence sur les séparatistes pro-russes, déclare encore M. Seibert.
AFP/VNA/CVN