>>Premiers entretiens officiels entre les États-Unis et Cuba les 21 et 22 janvier
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| La porte-parole du département d'État américain, Jennifer Psaki. |
Jeudi 8 janvier soir, Elizardo Sanchez, président de la commission cubaine des droits de l'homme (CCDH), organisation interdite mais tolérée par La Havane, avait annoncé l'élargissement de 35 prisonniers politiques à Cuba ces dernières 48 heures.
"Nous saluons la libération significative en cours de prisonniers politiques par le gouvernement cubain", a commenté la porte-parole du département d'État américain, Jennifer Psaki.
"Je ne vais pas confirmer de chiffres, ni de noms à l'heure qu'il est. Mais ces libérations correspondent aux cas que nous avions soulevés auprès du gouvernement cubain et à leur décision de libérer 53 prisonniers", a-t-elle expliqué. "Il y en a davantage qui seront libérés et nous espérons que cela va arriver le plus tôt possible", a insisté la responsable américaine.
D'après Washington, La Havane s'est engagé à libérer 53 personnes, mais les identités n'ont jamais été rendues publiques et les autorités cubaines gardent le silence sur le sujet.
Dès mardi 6 janvier, le département d'État américain avait annoncé la libération d'une petite partie des 53 prisonniers politiques, dans le cadre du rapprochement historique annoncé le 17 décembre par les présidents Barack Obama et Raul Castro.
Ces remises en liberté de prisonniers surviennent avant les premiers entretiens officiels à La Havane entre les États-Unis et Cuba, les 21 et 22 janvier, en vue de la normalisation de leurs relations diplomatiques. Les deux gouvernements doivent discuter de l'ouverture d'ambassades, même s'ils possèdent déjà des sections d'intérêts. Washington impose depuis plus d'un demi-siècle un embargo économique contre l'île communiste.
AFP/VNA/CVN