L'usine se trouve dans une région montagneuse difficile d'accès dans l'Ouest du pays, à deux kilomètres de la frontière libanaise, affirme le magazine sur la foi de "documents exclusifs", d'images satellites et de conversations interceptées par les services de renseignement.
Le président Bachar al-Assad (centre) parle avec ses troupes dans le quartier de Jobar, le 31 décembre 2014. |
Proche de la ville de Qousseir, le site a accès à l'eau et à l'électricité, précise le Spiegel, dans une version courte de son article à paraître samedi 10 janvier.
Son nom de code est "Zamzam" et il pourrait servir à édifier un réacteur ou une usine d'enrichissement de l'uranium, selon des "experts occidentaux" cités par le magazine.
Le régime syrien a transféré vers le nouveau complexe 8.000 barres de combustible naguère destinées au site secret d'Al-Kibar, soupçonné d'abriter un réacteur nucléaire clandestin, poursuit le Spiegel.
Ce site au milieu du désert, dans l'Est de la Syrie, avait été détruit en 2007 par un raid aérien attribué à l'armée israélienne. Les autorités de Jérusalem n'ont jamais confirmé en être à l'origine.
D'après le Spiegel, des experts nord-coréens et iraniens sont impliqués dans le projet "Zamzam". La puissante milice chiite libanaise du Hezbollah, soutien du régime syrien, assurerait la garde du site.
AFP/VNA/CVN