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La ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, choisie pour la présidence de la Commission européenne, photographiée le 2 juillet à Belgique. |
"C'est fait", a d'abord twitté le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel, avant que le président du Conseil européen Donald Tusk ne publie la liste des noms et leurs photos. Pour prendre la tête de la Commission, le nom de l'actuelle ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, une proche de la chancelière Angela Merkel, avait été proposé par le président français Emmanuel Macron.
La candidature de l'Allemande, qui a occupé plusieurs postes ministériels, avait reçu dans le soutien des quatre pays du Groupe de Visegrad (Hongrie, Slovaquie, République tchèque, Pologne).Cette solution a permis d'ouvrir la voie à une Française, Christine Lagarde, pour prendre la tête de la Banque centrale européenne (BCE). Le ticket Von Der Leyen/Lagarde permet à la France et à l'Allemagne d'obtenir chacune un poste européen d'envergure, et à la droite européenne de conserver la tête de la Commission.
Christine Lagarde choisie pour la présidence de la Banque centrale européenne, photographiée le 2 juillet à Belgique. |
En outre, il respecte la parité souhaitée par des leaders européens pour les postes de pouvoir. L'actuel Premier ministre libéral belge Charles Michel hérite lui de la présidence du Conseil européen, tandis que le poste de Haut représentant pour les Affaires étrangères est confié au ministre socialiste espagnol Josep Borrell.
Enfin, le nom du socialiste bulgare Sergueï Stanichev circule pour la présidence du Parlement européen, dont le vote est prévu mercredi 3 juillet. Cette proposition met fin à plus de 48 heures de "profondes divisions" entre les dirigeants européens sur la nouvelle équipe amenée à diriger l'UE.
APS/VNA/CVN