>>Indonésie: plus de 220 morts après un tsunami "volcanique"
>>Tsunami en Indonésie: aucune information sur les étrangers parmi les victimes
Des ruines à Anyer, en Indonésie, le 22 décembre. |
"Le nombre de victimes devrait encore augmenter", a souligné Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l’agence nationale de gestion des catastrophes dans un communiqué. Des centaines de bâtiments ont été emportés par la vague, qui a déferlé sur les côtes méridionales de Sumatra et l’extrémité occidentale de l’île de Java aux alentours de 21h30, heure locale. Aucune alerte au tsunami n’avait été annoncée car rien n’indiquait qu’une vague mortelle allait ravager les rivages.
La vague a surgi après l’éruption du volcan connu comme "l’enfant" du légendaire Krakatoa, l’Anak Krakatoa. Baptisé ainsi, car cette île volcanique n’a émergé à la surface de l’eau qu’en 1928, suite aux rejets du Krakatoa, l’un des plus redoutables volcans de la planète, qui était entré en éruption en 1883 faisant environ 36.000 morts.
L’Indonésie, archipel de 17.000 îles et îlots, se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, zone de forte activité sismique. Des experts internationaux ont prévenu que le détroit de la Sunda pourrait être touché par de nouveaux tsunamis lorsque le volcan Anak Krakatoa se "réveillerait" entraînant des érosions souterraines.
Une malédiction qui s’est répétée plusieurs fois ces derniers mois. Le 28 septembre, un séisme de magnitude 7,5 dévaste l’île de Célèbes, à l’est du pays. Provoquant, là encore, dans la foulée un tsunami. Des vagues d’une force démente engloutissent notamment Palu, la capitale provinciale.
À l’issue de cette journée tragique sur l’île de Célèbes, qui abrite également un volcan en activité, on décomptera 2.000 morts, mais aussi 5.000 disparus. Mi-août, c’est à l’est de Bali, sur l’île de Lombok, qu’un violent tremblement de terre fera plus de 460 morts et 350.000 sans-abri.