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Le président américain Donald Trump signe le décret sur les "droits de douane réciproques" dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche, le 13 février à Washington. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il est dans le meilleur intérêt de l'Amérique de désigner une - et seulement une - langue officielle", explique le texte.
"Ce décret rend hommage à la longue tradition de citoyens américains polyglottes qui ont appris l'anglais et l'ont transmis à leurs enfants pour les générations à venir", est-il également écrit dans ce décret présidentiel, qui entend "promouvoir l'unité et entretenir une culture américaine commune à tous les citoyens" du pays.
Les États-Unis ne reconnaissaient jusque-là pas de langue officielle. Ce décret signé par le milliardaire républicain révoque au passage un autre texte de 2000, signé par le président Bill Clinton et qui avait pour but d'améliorer l'accès aux services publics pour "les personnes dotées d'une maîtrise limitée de l'anglais".
Concrètement, les agences fédérales n'auront plus l'obligation de fournir des services dans des langues autres que l'anglais, même si elles seront toujours autorisées à le faire.
La question de la l'établissement d'une langue officielle aux États-Unis est un serpent de mer de la vie politique du pays. Au cours du siècle passé, de nombreuses propositions de loi sur le sujet ont échoué à être adoptées au Congrès.
43 millions de personnes parlent espagnol en famille aux États-Unis, selon des statistiques de 2023 du Bureau du recensement.
AFP/VNA/CVN