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Le président américain Donald Trump présente le document actant le retrait des États-Unis du partenariat transpacifique (TPP), le 23 janvier à Washington |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après un premier week-end chaotique au cours duquel ses opposants ont fait une démonstration de force dans la rue et son porte-parole a été accusé de mensonge, le président républicain veut agir vite.
"Nous en parlions depuis longtemps", a-t-il déclaré aux journalistes présents lors de la signature dans le Bureau ovale, jugeant que le retrait du TPP était "une bonne chose pour le travailleur américain".
Vu comme un contrepoids à l'influence grandissante de la Chine, ce traité a été signé en 2015 après d'âpres négociations par 12 pays d'Asie-Pacifique représentant 40% de l'économie mondiale. Mais le texte, qui va bien au-delà de la simple levée des barrières douanières, n'était pas encore entré en vigueur, en l'absence de ratification par le Congrès américain.
Fiche sur l'accord de libre-échange nord-américain (Aléna). |
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Wall Street a marqué le pas lundi 23 janvier, les investisseurs s'interrogeant sur les priorités du nouveau président et craignant une tendance protectionniste : le Dow Jones a perdu 0,14% et le Nasdaq 0,04%.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a reconnu que la Chine était "un grand marché pour les États-Unis", mais il a prévenu que le commerce devait "marcher dans les deux sens".
Gel des embauches de fonctionnaires
Sans perdre de temps, le président républicain entend redessiner les contours des accords commerciaux, certains anciens, liant les États-Unis au reste du monde.
PIB et exportations des pays membres de l'accord de libre-échange. |
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Il a annoncé dimanche 22 janvier qu'il allait commencer à renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna) avec les dirigeants du Canada et du Mexique qu'il doit voir prochainement. Une rencontre avec son homologue mexicain Enrique Peña Nieto est notamment prévue le 31 janvier.
Ce denier a indiqué lundi 23 janvier qu'il ne souhaitait "ni confrontation, ni soumission", appelant au dialogue et à la négociation avec les États-Unis.
M. Trump, qui a promis durant sa campagne de construire un mur frontalier entre son pays et le Mexique financé par Mexico, a dit espérer de "très bons résultats" avec ce pays sur les questions d'immigration et de sécurité.
Au-delà du TPP, Donald Trump a signé deux décrets qui illustrent avec force la direction qu'entend prendre la nouvelle administration : le gel des embauches de fonctionnaires au niveau fédéral, qui ne s'applique cependant pas au personnel militaire, et l'interdiction du financement par des fonds fédéraux d'ONG internationales qui soutiennent l'avortement.
Cette dernière décision, prise au lendemain du 44e anniversaire de "Roe V. Wade", l'arrêt emblématique de la Cour suprême qui a légalisé l'avortement aux États-Unis, a suscité la colère des démocrates et des organisations de défense des libertés.