>>Pétrole : la demande a progressé plus que prévu en 2016
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| Le ministre russe de l'Énergie, Alexandre Novak. |
"Les prix du pétrole ont encore de la marge pour augmenter. À mon avis, le prix du baril atteindra 50 à 60 dollars américains cette année", s'est ainsi exprimé M. Novak sur la chaîne Rossiya 24.
Cette prédiction fait suite à l'accord signé par l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) pour réduire sa production totale de 1,2 million de barils par jour à partir de janvier 2017, tandis que onze pays producteurs non-membres de l'OPEP se sont également engagés à réduire leur production de 558 000 barils par jour.
Cette baisse de production décidée entre membres et non-membres de l'OPEP a été respectée par tous les participants, a fait savoir M. Novak, qui a ajouté que la baisse de production totale pourrait même dépasser les 1,7 million de barils par jour en janvier.
En vertu de cet accord, la Russie, qui n'est pas membre de l'OPEP, a elle-même réduit sa production d'environ 100.000 barils par jour ce mois-ci, selon le ministre.
M. Novak a décrit comme une "grande réussite" le fait que les pays membres et non-membres de l'OPEP ont ainsi réussi à stabiliser le marché mondial du pétrole.
Le marché pourrait retrouver son équilibre dès le mois de juillet, et plutôt que dans la deuxième moitié de l'année, comme il avait initialement été projeté, a ajouté M. Novak.
Les revenus du gouvernement russe sont fortement dépendants des ventes de pétrole et de gaz naturel, et la faiblesse persistante des prix de l'énergie avait ces derniers temps porté un coup à l'économie du pays.