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Les présidents américain et russe ont eu un entretien «positif» de près d’une heure, première étape «pour améliorer la relation entre les États-Unis et la Russie, qui a besoin d’être réparée», selon la Maison-Blanche.
Le Kremlin a indiqué plus tôt que les deux hommes voulaient développer des relations d'«égal à égal».
Les présidents russe |
Photo : AFP/VNA/CVN |
MM. Trump et Poutine ont notamment convenu d’une «coopération mutuelle pour vaincre le groupe État islamique» (EI), précise la Maison-Blanche.
Le président américain a ensuite signé un nouveau décret donnant 30 jours à ses responsables militaires pour lui présenter un plan «pour vaincre» l’EI et «identifier de nouveaux partenaires pour la coalition» menée par les États-Unis contre l’EI.
Donald Trump a régulièrement fait part de sa volonté d’améliorer les relations avec Vladimir Poutine, après des années de tensions avec l’ancien président américain Barack Obama qui ont culminé avec les accusations contre le Kremlin de s’être immiscé directement dans l’élection américaine en piratant les adversaires politiques de M. Trump.
Partager le fardeau des dépenses
La perspective d’un rapprochement Washington-Moscou est accueillie avec méfiance par les alliés des États-Unis, qui voient d’un mauvais œil un éventuel allégement des sanctions internationales contre la Russie et craignent un désengagement américain de l’OTAN.
Les Européens s’inquiètent en particulier des déclarations très critiques de Donald Trump envers l’Alliance atlantique pendant sa campagne, à un moment où la Russie fait peur sur le Vieux continent et où l’OTAN, largement portée par les États-Unis, paraît le seul rempart contre Vladimir Poutine.
Visiblement soucieux de rassurer, Donald Trump a souligné «l’importance fondamentale de l’OTAN» durant un entretien téléphonique avec la chancelière allemande Angela Merkel.
Avec le président français François Hollande, le dirigeant américain a évoqué téléphoniquement l’importance de mieux «partager le fardeau des dépenses de défense». M. Trump avait reproché aux pays membres de l’OTAN de profiter de la protection américaine sans en payer le prix.
Le président français a appelé son homologue américain au «respect» du principe de «l’accueil des réfugiés», au lendemain d’un sérieux tour de vis en matière d’immigration et d’accueil de réfugiés visant sept pays musulmans (Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen), afin d’empêcher, selon M. Trump, l’entrée éventuelle sur le territoire américain de «terroristes islamiques radicaux».
La Première ministre britannique Theresa May, qui a rencontré vendredi 27 janvier M. Trump, n’est «pas d’accord» avec ces restrictions à l’immigration et interviendra si elles touchent des citoyens britanniques, a indiqué un de ses porte-parole.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau, sans commenter la décision américaine, a assuré que le Canada accueillerait les réfugiés «indépendamment de (leur) foi», car «la diversité fait notre force».
AFP/VNA/CVN