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Choi Soon-Sil à son arrivée le 19 décembre au tribunal à Seoul. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans un entretien podcasté mercredi soir 25 janvier sur un site conservateur, Park Geun-hye précise que des discussions sont en cours pour fixer une date. Du côté de l'équipe menée par le procureur Park Young-soo, on indique que cet interrogatoire doit se tenir impérativement au plus tard début février.
L'enquête doit être bouclée d'ici fin février, mais une prolongation de 30 jours est toutefois possible si le Premier ministre Hwang Kyo-ahn, qui fait office de président par intérim, l'autorise. Le président de la Cour constitutionnelle, Park Han-chul, qui a pour tâche de valider la destitution de Mme Park votée le 9 décembre par le parlement, a pour sa part indiqué jeudi 26 janvier que la cour devait impérativement rendre son jugement avant le 13 mars prochain, rapporte l'agence Yonhap. Mme Park, accusée d'avoir été complice des activités criminelles de Mme Choi, sa confidente de longue date, n'a pas indiqué si elle entendait comparaître également devant la Cour constitutionnelle.
Dans un entretien accordé mercredi 25 janvier au quotidien Korea Economic Daily, elle qualifie de mensonges "colossaux et absurdes" les accusations de corruption la visant, estimant que ce scandale a été "prémédité". Si la Cour constitutionnelle valide sa destitution, des élections devront être organisées dans les 60 jours suivant. Dans le cas contraire, elle restera en poste jusqu'en février 2018.
Xinhua/VNA/CVN