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Cette opération d'envergure, la première depuis l'arrivée au pouvoir du président américain Donald Trump, a été menée tôt le matin du 29 janvier à Yakla, dans la province de Baïda, a indiqué le responsable yéménite, révisant à la hausse un précédent bilan de 40 morts.
Un membre des forces progouvernementales yéménites patrouille le 11 janvier 2017 à Dhubab. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le nouveau bilan, qui inclut des tués saoudiens et égyptiens, a été confirmé par des sources tribales, selon lesquelles des personnes seraient encore sous les décombres des maisons visées par le raid.
Des drones et des hélicoptères Apache, munis de mitrailleuses lourdes, ont pris pour cible des repaires d'Al-Qaïda dans une école, une mosquée et un dispensaire, a indiqué le responsable qui a requis l'anonymat.
Des sources tribales ont fait état de l'implication de commandos et de soldats américains au sol.
Le chef local d'Al-Qaïda, identifié comme étant Abou Barzane et de nationalité étrangère, figure parmi les personnes tuées dans l'opération, a précisé le responsable.
Trois chefs tribaux alliés à Al-Qaïda ont également trouvé la mort dans des attaques contre leurs maisons, ont rapporté des sources tribales et locales, précisant qu'il s'agissait des frères Abdelraouf et Soltan al-Zahab et Saïf Alawai al-Jawfi.
Un troisième frère des al-Zahab, Abdel Ilah, aurait échappé au raid, selon des sources locales et tribales.
Durant le raid, qui a duré plus de trois quarts d'heure, des combattants d'Al-Qaïda et leurs alliés tribaux ont "résisté à l'assaut américain en tirant à l'arme automatique", a indiqué une source tribale.
Al-Qaïda dispose de deux camps d'entraînement au moins à Yakla, une région montagneuse difficile d'accès, jouxtant Rada, fief du réseau jihadiste depuis de longues années, selon des habitants.
AFP/VNA/CVN