Selon une première solution, les entreprises distributrices devront stabiliser les prix de vente avant de recourir aux ajustements, l'intervention de l'État étant limitée aux cas de forte fluctuation des cours. Les entreprises devront maintenir les prix de vente en cas de fluctuation de ceux-ci inférieure ou égale à 3%. Avec une variation d'entre 3% et 12%, elles pourront modifier les prix en conséquence avec une limite de 50% du prix. Enfin, au terme de 3 majorations successives et si les cours mondiaux continuent d'augmenter au-delà de 12%, l'État interviendra pour prendre des mesures de stabilisation.
La deuxième solution avancée consiste à adonner le droit aux entreprises d'ajuster les prix suivant l'évolution des cours dans la limite d'une variation maximale de ceux-ci de 10%. En cas d'accroissement de 10-15%, elles seront autorisées à augmenter jusqu'à 60% le prix de vente sur le marché domestique. Et si l'augmentation ne permet de compenser leurs pertes, le Fonds de stabilisation des prix interviendra afin de soutenir les entreprises. En d'autres termes, dans ce cas de figure, les entreprises ne peuvent changer les prix que dans des circonstances précises et limitées. L'État renforce le contrôle sur les tarifs, mais n'intervient directement qu'en cas d'une hausse des cours mondiaux dépassant 15%.
Enfin, la dernière solution proposée par le ministère des Finances est en quelque sorte intermédiaire aux 2 précédentes : les entreprises peuvent ajuster les prix en cas de fluctuation des cours mondiaux de 7%, les modifier partiellement pour une variation d'entre 7% et 12%. Toute variation au-delà de cette limite sera prise en charge par le Fonds de stabilisation des prix des carburants.
Linh Thao/CVN