Toyota s'est associé pour ce faire au groupe d'industrie lourde japonaise Mitsubishi Heavy Industries (MHI), au spécialiste des matériaux avancés Toray, au fournisseur de ressources énergétiques Nippon Oil, ainsi qu'à 2 autres sociétés japonaises et à des instituts publics et privés.
Ils se donnent pour mission de développer d'efficaces techniques de production de masse de bio-éthanol à partir de végétaux non utilisés comme denrées alimentaires. "Le but est de concevoir une chaîne de production révolutionnaire qui permette de sortir un volume annuel de 200 millions de litres de carburant végétal, à un coût de 33 centimes d'euro par litre, jugé compétitif face à celui d'un produit pétrolier, le tout d'ici 2015", ont expliqué les protagonistes.
Toyota et ses partenaires entendent constituer une ligne complète de fabrication de carburant alternatif issu de végétaux qui ne sont pas employés comme source alimentaire, afin de ne pas priver l'espèce humaine de terrains et nourritures essentiels.
"Alors que les États-Unis investissent massivement des fonds publics dans des études similaires, ce type de recherches est aussi important pour la sécurité énergétique du Japon, pays dépourvu de ressources énergétiques naturelles", ont rappelé les groupes impliqués dans ces travaux.
AFP/VNA/CVN