"Le prix négocié des crédits reste confidentiel", a affirmé le ministre tchèque de l'Environnement, Martin Bursik, après la signature. M. Bursik s'est borné à dire que Prague entendait récolter cette année quelque 10 milliards de couronnes (361 millions d'euros) par le biais de contrats de ce genre. "Une partie de l'argent sera destinée à l'utilisation de technologies japonaises en République tchèque", a de son côté indiqué Yasuhiro Shimizu, directeur exécutif de Japan's New Energy and Industrial Technology Development Organization, qui a signé cet accord au nom de son pays.
Le CO2 est le principal gaz à effet de serre émis sur la planète. Les gaz à effet de serre sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique.
Le protocole de Kyoto stipule des engagements de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2% des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2012 par rapport aux émissions de 1990.
Avec une réduction de 24% de la limite exigée par le protocole, la République tchèque peut vendre la part excédentaire à d'autres pays.
En revanche, le Japon est dans l'obligation d'acheter des crédits d'émission de carbone.
AFP/VNA/CVN