Thaïlande : les manifestants acceptent le plan du Premier ministre, sans se disperser

Les manifestants antigouvernementaux thaïlandais ont accepté le 4 mai le plan de sortie de crise du Premier ministre Abhisit Vejjajiva qui prévoit des élections en novembre, mais ont maintenu la pression en poursuivant leur mouvement jusqu'à ce que soit précisé le calendrier électoral.

En 2 annonces effectuées à quelques minutes d'intervalle, les "chemises rouges" ont confirmé souhaiter une issue non violente à une crise qui a déjà fait 27 morts et près de 1.000 blessés, et n'accorder aucune confiance à Abhisit Vejjajiva.

Le chef du gouvernement, au pouvoir depuis fin 2008 à la suite d'un renversement d'alliances parlementaires et à des décisions de justice favorables, a proposé des élections dans le cadre d'une "feuille de route" vers la réconciliation nationale.

Le Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva a déclaré hier après-midi pour sa part que tous les partis de la coalition ont accepté son plan de réconciliation. Grâce à la feuille de route sur la réconciliation, un retour à la normale devrait s'effectuer en moins de 6 mois, a déclaré M. Abhisit, cité hier après-midi par l'agence de presse thaïlandaise TNA.

En réponse aux remarques de M. Abhisit, le vice-Premier ministre et ministre chargé de la sécurité intérieure, Suthep Thaugsuban, a déclaré que tous les partis de la coalition ont été consultés sur la feuille de route sur la réconciliation et qu'ils ont tous donné leur accord de principe, a rapporté le Bangkok Post sur son site Internet.

Le gouvernement thaïlandais est prêt à organiser des élections parlementaires le 14 novembre si toutes les conditions sont réunies, a déclaré le Premier ministre dans une allocution télévisée diffusée en direct le 3 mai soir.

"Je pense que si le processus de réconciliation (est accepté par toutes les parties) et que la situation retourne à la normale les élections pourront se tenir le 14 novembre, un objectif que le gouvernement est disposé à atteindre", a déclaré M. Abhisit.

Les "rouges", qui le jugent complètement illégitime, ont accepté son projet en principe. Mais ils maintiennent les barricades en bambous aiguisés, pneus et barbelés tranchants derrière lesquels ils se sont retranchés depuis un mois dans le centre-ville de Bangkok.

Quelques heures avant cette annonce, Thaksin Shinawatra, l'ex-Premier ministre en exil, chassé du pouvoir en 2006 par un putsch et dont se réclament de nombreuses "chemises rouges", avait invité ses partisans à la "réconciliation".

AFP-Xinhua/VNA/CVN

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