Ouverture de la conférence du Traité de non-prolifération des armes nucléaires

Le président américain Brack Obama a réitéré le 3 mai son engagement à renforcer le Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) qui, selon lui, est sous une pression croissante.

"Depuis 4 décennies, le TNP a été la pierre angulaire de nos efforts collectifs pour prévenir la prolifération de ces armes. Mais, aujourd'hui, ce régime est sous une pression croissante", a indiqué M. Obama dans une déclaration faite à l'occasion de la conférence de suivie de non-prolifération des armes nucléaires, ouverte le 3 mai au siège de l'ONU à New York.

"Un an auparavant à Prague, j'en faisait une priorité des États-Unis pour renforcer chacun des piliers clé du Traité, alors que nous œuvrons pour empêcher la prolifération des armes nucléaires, et promouvoir la paix et la sécurité d'un monde sans elles", a-t- il relevé. Le TNP compte 3 piliers : désarmement nucléaire, non-prolifération et utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.

La crise nucléaire iranienne devrait peser lourdement sur les débats de cette conférence quinquennale à laquelle participent quelque 150 pays. Le TNP, vieux de 40 ans et signé par 189 pays, est crédité d'avoir limité la prolifération nucléaire dans le monde.

La secrétaire de l'État américaine Hillary Clinton a déclaré que l'Iran était "le seul pays" à être actuellement en violation de ses obligations découlant du Traité. C'est pourquoi il "fait face à un isolement et à des pressions croissantes" de la communauté internationale, a-t-elle dit.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a déjà adopté 3 résolutions de sanctions contre l'Iran pour le forcer à cesser d'enrichir l'uranium et les États-Unis travaillent à l'adoption d'une 4e résolution.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a condamné les États-Unis, les accusant de manipuler le TNP pour servir leurs intérêts dans un discours de 35 minutes.

Mme Clinton a souligné que le président Barack Obama "a fait de la réduction de la menace posée par les armes et les matières nucléaires un axe central de la politique étrangère" des États-Unis. Elle a affirmé que la conférence visait à "renforcer le régime mondial de non-prolifération qui garantit la sécurité de tous les pays".

M. Ahmadinejad a demandé qu'un organe indépendant fixe une date butoir pour l'élimination de toutes les armes nucléaires et réclamé la suspension des États-Unis de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'organe onusien chargé de superviser et rég- lementer les activités nucléaires dans le monde.

À Washington, le Pentagone a révélé que l'arsenal nucléaire américain était composé de 5.113 têtes nucléai-res à fin septembre 2009, information jusqu'ici classée "secret". Cette décision fait partie des efforts américains pour prouver qu'ils sont sérieux dans leur désir d'avancer vers le désarmement et la transparence en matière nucléaire.

Le président américain Barack Obama a prévenu de son côté le 3 mai que les pays qui ne renonceraient pas à acquérir un arsenal nucléaire seraient voués à l'isolement.

Mme Clinton a par ailleurs annoncé que Washington était prêt à soutenir des "mesures concrètes" pour que le Proche-Orient devienne une zone sans armes nucléaires.

La conférence doit durer jusqu'au 28 mai.

XINHUA-AFP/VNA/CVN

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