Cette étape est une avancée importante pour le système qui a été lancé en 2005 sous l'égide de la Commission océanographique intergouvernementale (COI), selon l'UNESCO. Les points focaux d'alerte aux tsunamis de 31 pays participants de la région ont reçu un message de test à 10h36 GMT, par courrier électronique, télécopie et par le Système mondial de télécommunications (SMT) de l'observatoire et Institut de recherche Sismique Kandilli d'Istanbul (KOERI, Turquie).
Les premiers résultats montrent que les messages ont été bien reçus quelques minutes à peine après leur envoi. Placé sous l'égide de l'Organisation météorologique mondiale, le Système mondial de télécommunications dispose de moyens et installations de télécommunications destinés à assurer rapidement la collecte, l'échange et la diffusion des données d'observation météorologique.
La directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, s'est félicitée du succès de ce premier essai. "Cette dernière décennie, à elle seule, nous a montré la terrible force destructrice des séismes et des tsunamis à plusieurs reprises", a-t-elle déclaré.
"Le test d'aujourd'hui représente une étape importante vers l'amélioration de la sécurité pour la vie de dizaines de millions de personnes vivant dans cette région en particulier, et répond aux ambitions de l'UNESCO d'établir un système mondial d'alerte rapide". "L'objectif du test était de s'assurer du bon fonctionnement des flux de communication entre points focaux des centres régionaux et nationaux potentiels", a déclaré Ocal Necmioglu, co-président de l'Équipe spéciale du NEAMTWS pour la communication et chercheur responsable de cet exercice à KOERI.
"L'exercice s'est bien déroulé. Une évaluation complète sera faite dans les prochains jours. La transmission rapide des messages d'alerte et la réactivité des autorités nationales sont cruciales pour l'efficacité de tout le système d'alerte aux tsunamis, notamment en Méditerranée où les tsunamis se propagent en un temps très court", a dit François Schindelé, président du Comité intergouvernemental du groupe de coordination du NEAMTWS.
Le succès de ce premier essai ouvre la voie à la création de nouveaux centres régionaux d'alerte aux tsunamis. Les deux premiers centres, KOERI en Turquie et le Centre d'énergie atomique en France, devraient être opérationnels en 2012 à l'issue d'un test plus complet. D'autres tests sont prévus en Grèce, Italie et Portugal à une date ultérieure.
XINHUA/VNA/CVN