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Le Britannique Cameron Norrie célèbre sa victoire en finale du tournoi d'Indian Wells contre le Géorgien Nikoloz Basilashvili à Indian Wells (Californie), le 17 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Norrie, qui a défait le Géorgien Nikoloz Basilashvili 3-6, 6-4, 6-1, disputait sa sixième finale de la saison, soit le plus haut total ex aequo avec... Novak Djokovic, excusez du peu. Mais il n'en avait remporté qu'une, à Los Cabos.
Sa victoire dominicale, cette fois dans un Masters 1000, permet au Britannique né à Johannesburg et qui a grandi en Nouvelle-Zélande de bondir de la 26e à la 16e place du classement mondial, et devenir le nouveau N°1 britannique devant Daniel Evans. "Je suis si heureux, c'est mon plus grand titre", a-t-il exulté.
Vainqueur en demi-finale du Bulgare Grigor Dimitrov (ancien N°3 mondial), Norrie a dû surmonter la perte du premier set en finale. Basilashvili a mené un set et un break, et puis... plus rien.
Le Géorgien a perdu le fil et laissé Norrie s'emparer du deuxième set, conclu par un jeu blanc marqué par des enchaînements de haut niveau, entre un lob et des balles léchant les lignes.
Et Norrie de surfer sur sa dynamique en signant dès l'entame du 3e set un break puis en revenant de 0-40 pour éviter le débreak et mener 3-0. Basilashvili montrait alors des signes d'agacement, en multipliant les fautes directes.
Le Géorgien de 29 ans, vainqueur de deux tournois cette année (Munich et Doha) et qui avait fait sensation en éliminant le Grec Stefanos Tsitsipas, N°3 mondial, en quart de finale, a évoqué des "problèmes de santé dans le troisième set".
Badosa, 70e en janvier
L'Espagnole Paula Badosa embrasse son trophée après avoir gagné le tournoi d'Indian Wells, le 17 octobre. |
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Un peu plus tôt, le circuit féminin avait aussi vu la confirmation d'une pépite millésimée 2021, Paula Badosa, tombeuse de la Bélarusse Victoria Azarenka 7-6 (7/5), 2-6, 7-6 (7/2).
À 23 ans, l'Espagnole décroche le 2e titre de sa carrière, après celui glané à Belgrade plus tôt en 2021, même si c'était à la faveur d'un abandon de la Croate Ana Konjuh.
Surtout, la native de New York qui avait commencé l'année à la 70e place mondiale et se présentait dans le désert californien au 27e rang va désormais faire un bond au classement WTA, jusqu'à la 13e place.
Pour parvenir à la finale dominicale d'Indian Wells, à l'occasion de sa première participation à ce tournoi, la tête de série N°21 n'avait pas perdu le moindre set, éliminant dans les derniers tours successivement l'Américaine Coco Gauff, la Tchèque Barbora Krejcikova (tête de série N°3), l'Allemande Angelique Kerber et enfin la Tunisienne Ons Jabeur.
La finale fut d'une grande intensité. Dans le premier set, serré, Badosa a mené 4-0 dans le tie-break, mais Azarenka est revenue à 5-5, avant que l'Espagnole ne l'emporte à l'issue d'un échange spectaculaire.
Azarenka s'est reprise en faisant cavalier seul dans le deuxième set. La troisième manche offrait d'autres frissons : Azarenka a servi pour le gain du match à 5-4, mais Badosa a réussi à contrecarrer cette dynamique, puis à se montrer une seconde fois très solide dans le tie-break.
Elle s'est alors écroulée, face contre sol et les mains se cachant le visage, avant d'aller essuyer ses larmes dans les bras de son entraîneur.
"Je me souviens, quand j'avais 14, 15 ans, je te voyais jouer en Grand Chelem, et je disais à mon entraîneur que je voulais un jour jouer comme Vica. Sans toi et des joueuses comme toi, je ne serais pas là ici", a dit l'Espagnole à la Bélarusse lors de son discours après avoir reçu le trophée.
Azarenka de son côté a échoué à devenir la seule joueuse à gagner trois fois ce tournoi (après 2012 et 2016). La double championne de l'Open d'Australie et finaliste de l'US Open en 2020, âgée de 32 ans, est toujours en quête de sa première victoire en tournoi en 2021.
AFP/VNA/CVN