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Les joueurs du PSG en communion avec leurs supporters à l'issue de leur victoire contre Angers au Parc des Princes, le 15 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après "l'accident" à Rennes (2-0), ça sentait la panne. Mais un penalty de Kylian Mbappé (86e) a donné la victoire en fin de match au PSG, comme contre Lyon et à Metz, sur ce même score de 2-1.
Paris peut être tranquille sur son mental avant de recevoir le RB Leipzig en Ligue des champions, mardi. Et les Parisiens prennent neuf longueurs d'avance sur Lens (2e), en attendant les matches du week-end, mais la géométrie d'un jeu perfectible comptait plus que l'algèbre, vendredi soir.
Sans ses internationaux d'Outre-Atlantique, le projet de jeu collectif de Mauricio Pochettino n'a pas beaucoup avancé.
Neymar, Marquinhos (Brésil), Angel Di Maria, Leandro Paredes et bien sûr Lionel Messi (Argentine) jouaient en qualifications du Mondial la nuit précédente. Ils n'étaient donc pas là pour travailler les combinaisons.
Penalty de Mbappé
Quant au gardien Keylor Navas, il s'est blessé avec le Costa Rica et aurait de toutes façons laissé la place à Gianluigi Donnarumma. Mais il restait du beau monde et la formation alignée par "Poche" a vraiment balbutié son football dans une mauvaise première période, logiquement remportée par Angers, sur un joli but d'Angelo Fulgini (35e).
Après la pause, le PSG a haussé le ton et obtenu l'égalisation par Danilo Pereira (68e) avant qu'une main de Pierrick Capelle, signalée par l'arbitrage vidéo, n'offre le penalty de la victoire à Mbappé.
Kylian Mbappé transforme un penalty accordé à Paris contre Angers au Parc des Princes, le 15 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Buteur sur penalty la semaine dernière avec les Bleus contre la Belgique, en Ligue des nations, "Kyky" semble avoir bel et bien laissé derrière lui le traumatisme du tir au but raté contre la Suisse à l'Euro.
Ce but fait du bien aux statistiques du tout frais vainqueur de la Ligue des nations, qui n'avait plus marqué depuis six matches avec le PSG. Il a également délivré sa quatrième passe décisive en six matches.
La source n'était pas tarie, Mbappé vient de marquer deux fois avec l'équipe de France. Il a porté son équipe en l'absence de Ney et Messi.
Joli but de Fulgini
Le plan classique du SCO, défendre avec le bec, contrer avec les ailes, a pourtant longtemps fonctionné. Mais les Angevins repartent avec une onzième défaite de rang en L1 contre le PSG...
Le pressing des Blancs a pourtant beaucoup gêné les Parisiens. Pour percer le maillage très serré de la défense, les Parisiens ont cherché des micro-combinaisons, ou les dribbles courts de Mbappé, mais sans succès.
Les Angevins se sont jetés sur les contres pour se montrer plus souvent dangereux, leur trio d'attaque -Sofiane Boufal, Angelo Fulgini et Mohamed-Ali Cho- jouant les coups à fond.
Sur l'un d'eux, un ballon chipé par la tenaille formée par Batista Mendy et Jimmy Cabot dans les pieds de Marco Verratti, a transité par Cho, puis Boufal dont le superbe centre tendu a trouvé la course de Fulgini pour l'ouverture du score.
PSG n'était pas dangereux. Le seul Brésilien présent, Rafinha, qui n'est plus convoqué en Seleçao, a été bien transparent. Et cruellement, l'égalisation est survenue peu après son remplacement par Georginio Wijnaldum (63e), grâce à une tête de Danilo Pereira sur un bon centre de Mbappé.
Puis la pression s'est accentuée et Mauro Icardi a manqué une balle de but. Mais en fait l'Argentin avait été gêné par Capelle, touchant le ballon de la main. Penalty. La réussite a encore souri à Paris, mais cela arrive trop souvent ces derniers temps pour que ce soit un hasard.
L'autre très bonne nouvelle de la soirée pour le PSG tient dans le retour de Juan Bernat après 13 mois loin des terrains. L'Espagnol, enfin remis d'une rupture des ligaments d'un genou, est entré pour la dernière demi-heure, à la place d'Abdou Diallo (63e), sous l'énorme ovation du Parc des Princes. Une pièce de plus dans le puzzle de Pochettino.