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Le défenseur de l'équipe de France de football Adil Rami et ses coéquipiers lors d'une séance d'entraînement au stade du Feyenoord à Rotterdam, le 15 novembre 2018. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À son arrivée dans l'Aube en toute fin de mercato estival, le champion du monde disait dans un grand sourire : "Le PSG a son Messi, l’Estac a son Rami". Mais jusqu’à maintenant, les supporters champenois comparaient davantage "leur" recrue à une autre parisienne: l’Espagnol Sergio Ramos, que l’on n’a pas vu jouer non plus depuis son transfert au PSG cet été.
Pour Rami (35 ans), les débuts pourraient avoir lieu dimanche 17 octobre face aux Aiglons de Christophe Galtier, 3es du championnat, loin devant les Troyens, 17es.
Gêné jusque-là par des douleurs à un mollet, le néo-Troyen a joué son premier match de compétition dans son nouveau club le week-end dernier, en National 3, avec la réserve (0-0 contre Illkirch). Rami a joué 90 minutes. "Le plus important, c’était de retrouver des sensations, du rythme, remettre le bleu de chauffe", a-t-il expliqué.
S’il n’a plus la vitesse de sa jeunesse, l’ancien Lillois a toujours soif de football, de victoires. Et surtout, "je peux apporter mon expérience, mon vécu, ma mentalité de compétiteur", dit-il. "Il faut de la discipline, ne jamais baisser les bras, avoir un comportement exemplaire".
Bien sûr, en apprenant la nouvelle de son arrivée à Troyes, après avoir résilié son contrat avec le club portugais de Boavista en juin dernier, les supporters pouvaient se demander si l’international français allait se donner à fond pour un promu.
Alors défenseur de Marseille, Adil Rami prononce un discours, le 19 mai 2019 à Paris, lors de la 28e édition de la cérémonie de remise des trophées de l'Union nationale des joueurs professionnels de football français. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Faire partie des meilleurs"
"Je sais qu’il y a beaucoup d’attente", observe le joueur qui a grandi à Fréjus, non loin de Nice. "On se pose des questions, par rapport à ma carrière, mes deux dernières années, mon âge..."
L’international tricolore (36 sélections) souhaite vite apporter des réponses sur le terrain, lui qui répète souvent qu’il a accepté un nouveau challenge en L1 notamment pour que son fils puisse voir son papa jouer au football.
L’entraîneur Laurent Batlles, qui estime que Rami "va nous amener de l’expérience et d’autres choses dont on a besoin", va désormais devoir faire le choix d'aligner ou non son champion du monde.
En tout cas, l’attraction du dernier mercato troyen n’attend que ça : "Suis-je prêt pour la Ligue 1? J’ai envie mais il va falloir du temps, physiquement et mentalement. Il y a beaucoup de défenseurs centraux, je suis là pour apporter de la concurrence. J’ai hâte d’être à 100% pour, je l’espère, faire partie des meilleurs défenseurs centraux de Ligue 1".
Avant cela, il faudra déjà se faire une place dans la défense troyenne, qui aligne trois axiaux. Si Yoann Salmier et le capitaine Jimmy Giraudon semblent être des titulaires à part entière, la troisième place est "tournante" depuis le début de saison : Oualid El Hajjam, Giulian Biancone, Erik Palmer-Brown, Philippe Sandler et Karim Azamoum ont déjà joué dans la charnière troyenne.
Les deux derniers sont blessés pour de longues semaines. Adil Rami, lui, ne l’est enfin plus. Juste à temps pour venir aider sa nouvelle équipe, qui n’a remporté qu’une victoire cette saison (à Metz, le 12 septembre). Sera-t-il vraiment le messie troyen ?