F1 : objectif record de 23 GP en 2022, dont la France le 24 juillet

Un nombre record de 23 Grands Prix entre Bahreïn le 20 mars et Abou Dhabi le 20 novembre, sans la Chine et avec la France le 24 juillet : c'est le calendrier chargé qui attend la Formule 1 en 2022.

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Le pilote Mercedes Lewis Hamilton, vainqueur du premier GP de F1 de la saison à Bahreïn sur le circuit de Sakhir, le 2 mars.
Photo : AFP/VNA/CVN

Ce total de 23 courses, si la pandémie de coronavirus le permet, est un record qui aurait déjà dû être atteint en 2021, avant plusieurs annulations et reprogrammations.

La surprise du calendrier ratifié vendredi 15 octobre par le Conseil mondial du sport automobile est l'absence pour la troisième année consécutive du GP de Chine à Shanghai, "en raison des conditions actuelles de la pandémie".

Il est remplacé par le GP d'Emilie-Romagne à Imola, en Italie, le 24 avril. "La Chine reviendra dès que les conditions le permettront", précise la F1 dans un communiqué.

Comme attendu, un deuxième GP aux États-Unis (marché prioritaire pour la F1 et son propriétaire depuis 2017, le groupe américain Liberty Media) débutera à Miami, en Floride, le 8 mai.

Contrairement à ce qui se faisait avant la pandémie, la saison s'ouvrira à Bahreïn, avant de se rendre en Arabie saoudite (qui doit accueillir son premier GP dans les rues de Jeddah le 5 décembre) le 27 mars.

Précédent GP inaugural mais annulé en 2019 et 2020, le GP d'Australie est programmé le 10 avril, avant Imola et Miami.

La France pendant les vacances d'été

Suivent, sans surprise, l'Espagne (22 mai), Monaco (29 mai), l'Azerbaïdjan (12 juin) et le Canada (19 juin), également annulé ces deux dernières années.

Comme tous les autres, le GP de Monaco se déroulera sur trois jours, et non plus sur quatre.

Le départ du Grand Prix de France sur le circuit Paul Ricard au Castellet, le 23 juin 2019.
Photo : AFP/VNA/CVN

La triplette Grande-Bretagne (3 juillet), Autriche (10 juillet) et France (24 juillet) change d'ordre, avant la Hongrie (31 juillet), puis la trêve estivale.

Jusque-là programmée fin juin sur le circuit Paul Ricard du Castellet (Var), la manche française aura lieu pendant les vacances d'été dans une région particulièrement touristique.

"On travaille déjà notamment sur un plan de mobilité plus ambitieux", avec plus de transports collectifs, assure son directeur général Eric Boullier, alors que les embouteillages avaient terni la première édition en 2018.

La disponibilité hôtelière "va aussi être à gérer, notamment pour les équipes et les spectateurs. Mais je pense que l'offre s'adaptera à la demande", poursuit-il.

Le 24 juillet sera le jour de l'arrivée du Tour de France cycliste masculin et du départ de sa version féminine. Mais "ça n'est pas le même public, pas les mêmes horaires, donc je pense qu'il n'y aura pas vraiment un conflit d'intérêt", termine Boullier.

Retour de l'Australie, du Canada, de Singapour et du Japon

Le retour de la pause du mois d'août est similaire à 2021 avec la Belgique (28 août), avant les Pays-Bas (4 septembre), l'Italie (11 septembre) et la Russie (25 septembre).

La F1 se rendra ensuite à Singapour, où elle n'est plus revenue depuis 2019 (2 octobre).

Le Japon revient également après deux saisons d'absence (9 octobre), suivi des États-Unis à Austin, au Texas (23 octobre), du Mexique (30 octobre), du Brésil (13 novembre) et de la traditionnelle finale à Abou Dhabi (20 novembre).

Ce calendrier record comporte deux "triple headers" (trois GP en trois semaines) et sept "back-to-back" (deux GP en deux semaines). Un programme très dense qui ne manquera certainement pas de provoquer des critiques sur le rythme imposé aux personnels des écuries.

Le règlement prévoit un maximum de 25 GP par saison, mais le Pdg de la F1 Stefano Domenicali entend en rester à 23.

Reste à préciser si les courses sprint qualificatives (dont le classement détermine la grille de départ du GP), testées cette saison, seront reconduites sous leur forme actuelle ou dans une version altérée.

Le bilan sera dressé après un dernier essai au GP du Brésil du 12 au 14 novembre prochains, a indiqué la Commission F1, qui réunit les équipes, le promoteur du championnat et la Fédération internationale de l'automobile (FIA), mercredi.

La saison 2022 verra l'introduction de monoplaces à l'aérodynamique repensée pour permettre aux pilotes de se suivre et de se dépasser moins difficilement. Cela pourrait entraîner un rééquilibrage des forces, alors que Mercedes a largement dominé entre 2014 et 2020, avant de se voir concurrencée par Red Bull en 2021.


AFP/VNA/CVN

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