>> Telecom Italia prêt à négocier avec KKR une éventuelle offre de rachat
>> Telecom Italia demande à KKR de relever son offre pour le réseau fixe
>> Le rachat de La Poste Telecom par Bouygues finalisé
![]() |
Le groupe français Vivendi est le principal actionnaire de Telecom Italia (TIM) |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Poste Italiane, qui s'était invité à la mi-février au capital de Telecom Italia en reprenant la part de 9,8% détenue par la Caisse des dépôts italienne (CDP), vise une part inférieure au seuil de 25% déclenchant l'obligation de lancer une offre publique d'achat (OPA).
Vivendi demande une prime sur le cours de l'action de Telecom Italia, dans la mesure où le rachat d'une partie de la part du groupe français confère à Poste Italiane le contrôle de l'opérateur, a relevé la source, confirmant des informations du quotidien économique Il Sole 24 Ore.
À la Bourse de Milan, l'action de Telecom Italia progressait de 0,53% à 0,3619 euro vers 15h15 (14h15 GMT), dans un marché en baisse de 1,02%.
Interrogés par l'AFP, ni Vivendi ni Poste Italiane n'ont souhaité commenter.
Premier actionnaire de Telecom Italia, le géant des médias français avait annoncé vendredi dernier 21 mars avoir réduit sa participation de 23,75% à 18,37%, après avoir cédé 5,38% sur les marchés.
"Nous avons dit très clairement que notre intention était de vendre notre participation dans Telecom Italia (...) lorsque nous serons en mesure de sortir de l'entreprise dans de bonnes conditions, nous le ferons", avait déclaré début mars Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi.
Sur les rangs pour racheter les parts de Vivendi figurait aussi le fonds d'investissement britannique CVC Capital Partners, mais les négociations semblent désormais au point mort.
Si l'entrée de Poste Italiane au capital de Telecom Italia avait été vue comme une initiative du gouvernement Meloni visant à offrir une alternative "italienne" aux investisseurs étrangers comme Iliad, le directeur général du groupe postal s'est montré ouvert aux alliances.
Poste Italiane "soutient le processus de consolidation qui a déjà commencé, nous ne sommes donc pas là pour l'arrêter", a assuré Matteo Del Fante fin février.
Malgré l'arrivée de Poste Italiane, le groupe français Iliad n'a pas enterré ses projets d'une possible fusion avec son rival italien et a informé le gouvernement Meloni de son intérêt pour l'opérateur.
"J'ai une seule certitude, c'est que nous sommes plus que jamais déterminés à être un acteur du marché italien, dans la durée", a déclaré mardi 25 mars le directeur général d'Iliad, Thomas Reynaud.
AFP/VNA/CVN