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Le groupe français Vivendi est le principal actionnaire de Telecom Italia (TIM) |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le conseil a "fortement apprécié l'intérêt exprimé" pour le réseau, tout en considérant que l'offre "ne reflète pas pleinement la valeur de l'actif", indique le groupe dans un communiqué.
L'offre est "appréciée, mais à améliorer", a tranché Telecom Italia, fixant la date-butoir pour une nouvelle proposition au 31 mars.
KKR avait soumis une offre non contraignante pour acquérir une part majoritaire dans une future société de TIM regroupant son réseau fixe et les câbles sous-marins, la valorisant à plus de 20 milliards d'euros.
Or, le groupe français Vivendi, principal actionnaire de Telecom Italia avec une part de 23,75%, avait mis la barre plus haut, en réclamant une valorisation à hauteur de 31 milliards d'euros.
TIM avait annoncé mardi 21 février avoir reçu une lettre de KKR prolongeant d'un mois le délai de son offre, jusqu'au 24 mars.
L'extension du délai "est due à une demande du gouvernement de disposer de quatre semaines supplémentaires" pour analyser la transaction à la lumière des pouvoirs dont il dispose dans le secteur, selon KKR.
Le gouvernement de Giorgia Meloni aura son mot à dire dans la mesure où il a des pouvoirs spéciaux ("golden power") dans des secteurs considérés comme stratégiques, comme les télécommunications.
L'État italien est en outre le deuxième actionnaire de Telecom Italia, à travers la part de 9,81% détenue par la Caisse des dépôts italienne (CDP).
AFP/VNA/CVN