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Un homme au milieu de débris après une attaque aérienne à Alep, le 19 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'idée de trêves humanitaires régulières a suscité un "très large soutien" parmi les quinze pays du Conseil de sécurité, a indiqué l'ambassadeur japonais Koro Bessho qui préside le Conseil en juillet.
À l'issue de consultations à huis clos, les 15 pays n'ont cependant pas publié de déclaration formelle. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France avaient soutenu cette idée lors du débat.
Le patron des opérations humanitaires de l'ONU, Stephen O'Brien, a affirmé que la communauté internationale "ne peut pas laisser la partie est d'Alep devenir une nouvelle zone assiégée, et de loin la plus grande" zone soumise à un siège en Syrie.
Il a "appelé les parties au conflit, et ceux qui ont une influence sur elles, à agir d'urgence pour instaurer une pause humanitaire de 48 heures chaque semaine" dans l'est d'Alep, de façon à assurer un accès humanitaire "régulier et sécurisé" aux quelque 250.000 civils habitant cette zone.
La population de la partie est d'Alep, une zone contrôlée par des groupes opposants et que le gouvernement veut reconquérir, "risque d'être assiégée" et son ravitaillement en nourriture risque de se tarir dès la mi-août, a-t-il averti.
"Le temps presse", a-t-il souligné, en qualifiant la tactique des sièges de villes de "médiévale et honteuse".
Cette initiative "doit venir de vous, le Conseil de sécurité", a-t-il lancé aux ambassadeurs des quinze pays réunis pour un débat sur la situation humanitaire en Syrie.