>>Assaut majeur de l'EI contre l'armée syrienne, plus de 30 morts
Des syriens recherchent des survivants dans les décombres d'un immeuble, le 7 février à Idleb. |
Les raids ont visé à l'aube des positions de Fateh al-Cham dans Idleb et ses environs, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui s'appuie sur un vaste réseau de sources et de militants dans le pays en guerre.
"Vingt-quatre civils, dont 11 femmes et 10 enfants, figurent parmi les 37 personnes tuées", a ajouté l'ONG, selon un nouveau bilan communiqué en fin de soirée.
La province d'Idleb est en grande majorité aux mains de Fateh al-Cham, allié à des groupes opposants syriens.
L'OSDH a indiqué que les raids avaient été menés par des avions de la coalition internationale antijihadistes conduite par les États-Unis ou par des avions de la Russie, allié du régime de Bachar al-Assad.
L'armée russe a démenti toute implication. "Les avions de l'armée russe n'ont effectué aucune frappe sur Idleb ni hier, ni cette semaine, ni même depuis le début de l'année 2017. Toutes les informations sur de telles frappes sont des mensonges", a affirmé le ministère russe de la Défense.
Un porte-parole du Pentagone a indiqué pour sa part que les forces américaines avaient visé des membres de Fateh al-Cham "dans deux frappes précises" les 3 et 4 février près de la ville d'Idleb.
"La frappe du 4 février a ciblé Abou Hani al-Masri, un terroriste d'Al-Qaïda ayant des relations avec les chefs du groupe, dont Ayman al-Zawahiri", a déclaré Eric Pahon. "Nous annoncerons les résultats définitifs (de ces frappes) dès que possible".
Samedi dernier 4 février, l'OSDH a indiqué qu'un raid qui aurait été mené par la coalition dirigée par les États-Unis avait tué un commandant jihadiste du nom d'Abou Hani al-Masri au nord d'Idleb.
Les frappes américaines en Syrie se sont longtemps concentrées sur le groupe jihadiste État islamique, rival de Fateh al-Cham. Mais depuis quelques mois, les raids visant Fateh al-Cham se sont multipliés.
AFP/VNA/CVN