>>Israël évacue une colonie emblématique mais annonce des milliers de nouveaux logements
>>Israël fait une 4e annonce de colonisation en deux semaines
La loi qui permettra à l'État de s'approprier des centaines d'hectares de terres palestiniennes en Cisjordanie occupée, approuvée par 60 députés et rejetée par 52, a été adoptée en troisième et dernière lecture, après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a informé l'allié américain du débat sur cette question.
L'Organisation de libération de la Palestine a estimé dans un communiqué que "l'entreprise de colonisation d'Israël est une entrave à la paix et à la possibilité d'une solution à deux États".
Le chef de l'opposition et du parti travailliste, Isaac Herzog, avait dénoncé ce loi qui "annexerait des millions de Palestiniens" et exposerait selon lui les soldats et hommes politiques israéliens à des procès aux tribunaux criminels internationaux.
Le ministre des Sciences et de la Technologie, Ofir Akounis, du parti de droite Likoud de M. Netanyahu, lui avait rétorqué que "toute la terre d'Israël appartient au peuple juif. Ce droit est éternel et incontestable".
Le vote de ce texte, approuvé en première lecture en décembre, paraissait incertain compte tenu des dissensions qu'il suscite mais aussi du message adressé par la Maison Blanche après une rafale d'annonces d'Israël en faveur de la colonisation.
Réduire les perspectives de paix
La Maison Blanche était sortie jeudi de deux semaines de silence pour freiner les ardeurs israéliennes.
Le message de la Maison Blanche a été interprété comme signifiant à Israël
qu'il ne pouvait pas préjuger des intentions américaines et saper l'action
diplomatique future de l'administration des États-Unis.
Une grande partie de la communauté internationale considère la colonisation
comme un obstacle à la paix entre Israéliens et Palestiniens, en conflit depuis
près de 70 ans.
Le coordinateur spécial de l'ONU pour la paix, Nikolay Mladenov, s'est dit "inquiet" que le texte ne "réduise grandement les perspectives de paix".
La loi permettra de déclarer terres israéliennes des terrains privés palestiniens sur lesquels des Israéliens ont construit sans autorisation, soit parce qu'ils ignoraient qu'ils étaient propriétés privées, soit parce que l'État les aurait laissés faire. Les propriétaires palestiniens seraient compensés financièrement ou par d'autres terrains.
AFP/VNA/CVN
>>Israël fait une 4e annonce de colonisation en deux semaines
Implantation israélienne de Maale Adumim à l'est de Jérusalem, le 3 février 2017. Photo : AFP/VNA/CVN |
La loi qui permettra à l'État de s'approprier des centaines d'hectares de terres palestiniennes en Cisjordanie occupée, approuvée par 60 députés et rejetée par 52, a été adoptée en troisième et dernière lecture, après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a informé l'allié américain du débat sur cette question.
L'Organisation de libération de la Palestine a estimé dans un communiqué que "l'entreprise de colonisation d'Israël est une entrave à la paix et à la possibilité d'une solution à deux États".
Le chef de l'opposition et du parti travailliste, Isaac Herzog, avait dénoncé ce loi qui "annexerait des millions de Palestiniens" et exposerait selon lui les soldats et hommes politiques israéliens à des procès aux tribunaux criminels internationaux.
Le ministre des Sciences et de la Technologie, Ofir Akounis, du parti de droite Likoud de M. Netanyahu, lui avait rétorqué que "toute la terre d'Israël appartient au peuple juif. Ce droit est éternel et incontestable".
Le vote de ce texte, approuvé en première lecture en décembre, paraissait incertain compte tenu des dissensions qu'il suscite mais aussi du message adressé par la Maison Blanche après une rafale d'annonces d'Israël en faveur de la colonisation.
Réduire les perspectives de paix
La Maison Blanche était sortie jeudi de deux semaines de silence pour freiner les ardeurs israéliennes.
Le message de la Maison Blanche a été interprété comme signifiant à Israël
qu'il ne pouvait pas préjuger des intentions américaines et saper l'action
diplomatique future de l'administration des États-Unis.
Une grande partie de la communauté internationale considère la colonisation
comme un obstacle à la paix entre Israéliens et Palestiniens, en conflit depuis
près de 70 ans.
Le coordinateur spécial de l'ONU pour la paix, Nikolay Mladenov, s'est dit "inquiet" que le texte ne "réduise grandement les perspectives de paix".
La loi permettra de déclarer terres israéliennes des terrains privés palestiniens sur lesquels des Israéliens ont construit sans autorisation, soit parce qu'ils ignoraient qu'ils étaient propriétés privées, soit parce que l'État les aurait laissés faire. Les propriétaires palestiniens seraient compensés financièrement ou par d'autres terrains.
AFP/VNA/CVN