>>Prochain cycle de négociations entre le G5+1 et l'Iran sur la question nucléaire
>>Prochaines négociations à Genève entre le G5+1 et l'Iran sur la question nucléaire
Des soldats français lors d'une opération dans l'Adrar des Ifoghas, dans le nord du Mali, en mars 2013. |
"Il est temps qu'on mette fin, par une action conjointe et mutuelle, aux actes odieux qui se font dans nos espaces. Il est temps qu'on se retrouve pour faire le point sur la situation sécuritaire au Mali", a déclaré à la presse le président malien qui a été élu président en exercice du G5 Sahel par ses homologues du Burkina Faso, de Mauritanie, du Niger et du Tchad.
Pour le président Keïta, "la région du Sahel se trouve à la croisée des chemins avec la présence de groupes terroriste". "Face à cette situation périlleuse, la coordination et le partenariat international, à travers une stratégie sécuritaire, est nécessaire", a-t-il ajouté.
Le chef de l'État malien a estimé que l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali signé entre le gouvernement malien et les groupes armés du nord "est un processus (qui) n'est pas caduque. Il n'y a pas de lenteur". Il a insisté d'autre part sur le souci de développement des peuples sahéliens. "Le G5 Sahel doit être perçu comme une organisation de développement", a-t-il affirmé.
Le président sortant du G5 Sahel, le Tchadien Idriss Deby Itno, a indiqué à l'ouverture du sommet que "la vigilance et la détermination" doivent être les armes des pays sahéliens pour ramener la paix dans l'espace sahélien. À cet égard, il a "invité à la création d'un cadre adéquat pour la mise en application du dispositif de sécurité" déjà adopté.
Le prochain sommet du G5 Sahel se tiendra à Niamey dans un an, a annoncé le 6 février le président malien.
Xinhua/VNA/CVN