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Des membres des Casques blancs syriens transportent un corps après un bombardement dans la région d'Idleb, le 19 juin. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Douze personnes ont péri dans des frappes aériennes sur un village dans la région de Jabal al-Zawiya, située dans le sud de la province d'Idleb, a rapporté l'Observatoire syrien des droits humains (OSDH).
Quatre civils ont été tués dans des raids aériens sur des localités et villages voisins dans le sud de la province, tandis qu'un civil a péri dans d'autres frappes aux abords de la ville d'Idleb, a ajouté l'OSDH.
Dans le nord de la province voisine de Hama, des tirs de roquettes ont tué 11 jihadistes, au lendemain de violents affrontements ayant fait au moins 55 morts dans les deux camps, selon la même source.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit mardi 18 juin "profondément préoccupé par l'aggravation des combats à Idleb".
"J'appelle en particulier les garants (du processus) d'Astana, et notamment la Russie et la Turquie, signataires de l'accord (de désescalade) de septembre 2018 pour Idleb, à stabiliser la situation sans retard", a-t-il déclaré.
"Nous sommes confrontés à une catastrophe humanitaire", a pour sa part affirmé au Conseil de sécurité le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires humanitaires, Mark Lowcock.
L'accord de septembre 2018 était censé créer une "zone démilitarisée" avec pour objectif d'éviter une offensive d'envergure, mais il n'a jamais été appliqué dans son intégralité, les jihadistes du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS) refusant de se retirer du secteur appelé à devenir la "zone démilitarisée".
Selon l'OSDH, les violences dans une région où vivent environ trois millions de personnes, dont un million d'enfants, ont tué plus de 400 civils depuis fin avril.
Déclenchée en 2011, la guerre en Syrie a déjà fait plus de 370.000 morts et plusieurs millions de déplacés.