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Une femme portant le masque le 19 décembre à Durban, en Afrique du Sud. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Londres a annoncé avoir identifié deux cas de cette variante ''hautement préoccupante'' car ''plus contagieuse'' au Royaume-Uni, annonçant la mise en place ''immédiate'' de restrictions de voyage.
La nouvelle variante de coronavirus détectée en Afrique du Sud semble se transmettre plus rapidement que les souches plus anciennes, avancent les chercheurs qui l'ont identifiée en Afrique du Sud, pays africain de loin le plus touché par le coronavirus avec 950.000 personnes testées positives dont 25.657 morts.
''Tous les éléments vont dans ce sens'', a affirmé mercredi 23 décembre Tulio de Oliveira, directeur de l'institut de recherche KRISP, adossé à l'Université du Kwazulu-Natal.
Dans la soirée, le ministre de la Santé sud-africain a annoncé plus de 14.000 nouveaux cas recensés en 24 heures, alors que ces chiffres oscillaient ente 8.000 et 10.000 nouvelles infections quotidiennes ces derniers jours.
Le port de Douvres dans l'attente des tests du COVID-19 le 23 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La découverte de cette nouvelle souche plus contagieuse en Afrique du Sud intervient après celle d'un précédent nouveau variant au Royaume-Uni.
Cette mutation, qui coïncide avec une envolée des cas, a entraîné le week-end le reconfinement de Londres et d'une partie du Sud-Est de l'Angleterre et la suspension des liaisons entre le Royaume-Uni et une cinquantaine de pays, dont la France, causant une paralysie du trafic transmanche.
test PCR obligatoire
Les Pays-Bas ont annoncé mercredi 23 décembre que tous les passagers en provenance d'une ''zone à risque'', y compris de l'UE, devront présenter obligatoirement à partir du 29 décembre un test PCR négatif récent à leur arrivée par avion dans le pays.
Or, tous les pays du monde étaient présentés comme potentielles ''zones à risque'' sur la carte du ministère néerlandais des Affaires étrangères, en raison de la pandémie de COVID-19.
Files d'attente pour entrer dans le port de Douvres, au Sud-Est de l'Angleterre, le 23 décembre. |
Le port anglais de Douvres a rouvert mercredi 23 décembre mais il faudra plusieurs jours pour desserrer le cordon sanitaire qui entoure le Royaume-Uni depuis la découverte d'un variant du coronavirus.
Autour de Douvres, des routiers polonais bloqués dans l'attente des tests réclamés par les Français laissaient toujours éclater leur frustration.
''Cela fait deux jours que nous sommes ici, sans douche, sans eau à boire, sans rien à manger'', s'insurgeait Patricia Szeweczyk, mère de deux jeunes filles.
Laurent Beghin rongeait son frein avec l'espoir de pouvoir enfin être testé et repartir vers le nord de la France, où il habite. ''On a été parqués comme des bêtes'', s'énerve-t-il.
Selon les autorités britanniques, il y avait mercredi 3.800 camions coincés à Manston et près de 1.250 autres ailleurs dans la zone portuaire.
''palier crucial''
À condition de s'être fait dépister à temps, des passagers français, mais aussi britanniques résidant en France, profitaient du rétablissement des liaisons en Eurostar pour rentrer passer Noël en famille.
''Enfin !'', s'écriait une passagère de l'Eurostar, en larmes dans les bras d'un proche, sur le quai de la Gare du Nord, à Paris. Son train était le premier en provenance de Londres à entrer en gare depuis deux jours.
Points de passage et trafic entre l'UE et le Royaume-Uni. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Sur le front de la vaccination, plus d'un million d'Américains ont reçu leur première dose contre le COVID-19 depuis que la campagne a débuté il y a 10 jours, a annoncé mercredi 23 décembre le directeur de la principale agence fédérale de santé publique des États-Unis, Robert Redfield.
''Les États-Unis ont franchi un palier préliminaire mais crucial'', s'est-il félicité.
De leur côté, les tests cliniques du vaccin CoronaVac, du laboratoire chinois Sinovac, ont ''atteint le seuil d'efficacité'' exigé par l'OMS, a révélé le même jour l'Institut Butantan, chargé de sa production et distribution au Brésil, sans toutefois rendre publics les résultats officiels.
L'Argentine a pour sa part autorisé le Spoutnik V devenant le premier pays d'Amérique latine, et un des premiers pays au monde à donner son feu vert au vaccin russe contre le COVID-19.
Les données du vaccin mis au point par l'université d'Oxford et le groupe AstraZeneca ont, elles, été soumises au régulateur, ouvrant la voie à une validation, a annoncé le ministre de la Santé britannique.
Le Royaume-Uni a déjà approuvé un premier vaccin, créé par Pfizer et BioNTech, envoyé depuis le début du mois chez les personnes les plus vulnérables.
Le Canada, quant à lui, a annoncé avoir autorisé le vaccin Moderna après avoir donné son feu vert au vaccin Pfizer-BioNTech le 9 décembre.
La campagne de vaccination dans l'UE devrait commencer dimanche. En France, ''quelques dizaines'' de personnes seront vaccinées dans plusieurs maisons de retraite.
La campagne de vaccination contre le Covid-19 a débuté mercredi en Suisse : une femme de plus de 90 ans dans le canton de Lucerne a été la première à en profiter.
Le Mexique a annoncé qu'il entamerait jeudi sa campagne de vaccination contre le COVID-19, une fois arrivé le premier lot de vaccins Pfizer/BioNTech. C'est le quatrième pays le plus endeuillé en chiffres absolus - derrière les États-Unis, le Brésil et l’Inde.
Le nouveau coronavirus a été la première cause de décès en Colombie entre janvier et octobre 2020, selon des statistiques officielles publiées mercredi.
La pandémie a fait au moins 1.718.209 morts dans le monde, selon un bilan établi par l'AFP mercredi 23 décembre. Plus de 77.992.300 cas de contamination ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie.
AFP/VNA/CVN