France
Vaccins : en Seine-et-Marne, Véran assiste aux derniers tests logistiques

Les doses fictives de vaccin anti-COVID "sont parties de Belgique vendredi dernier". "Dans quelques jours", des doses, elles, bien réelles seront stockées dans des rangées de "super-congélateurs" alignées au sein d'un immense entrepôt de Seine-et-Marne, que le ministre de la Santé Olivier Véran a visité mardi 22 décembre lors d'un test à blanc.

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Le ministre Olivier Véran le 22 décembre à Chanteloup-en-Brie.
Photo : AFP/VNA/CVN

Cette plateforme logistique située à Chanteloup-en Brie, accueillera ainsi de premières doses de vaccins Pfizer-BioNTech contre le coronavirus.
Guidé par Nicolas Virmoux, président de la société Arvato qui gère le site, le ministre a suivi mardi le conditionnement de ces doses fictives.
"Ne touchez surtout pas", met en garde M. Virmoux, en ouvrant un bac en polystyrène de 50 kg. 
À l'intérieur scintille la glace carbonique à -80°C, sur laquelle sont disposées les petites fioles vides.
Chaque bac peut contenir mille doses du vaccin mis au point par les laboratoires Pfizer et BioNtech, dix par fiole. "Ça donne une idée du stockage, qui ne nécessite pas tant de place que ça", se réjouit le ministre.
La plateforme logistique de Chanteloup-en-Brie dispose de quatre gammes de températures. Le ministre frissonne en entrant dans la chambre froide, où seront conditionnées les précieuses commandes.
Les fioles sont placées par cinq dans une boite sécurisée qui les maintient entre 2 et 10°C. Le compte à rebours est lancé.
Compte à rebours 
"Une fois que c'est sorti de la plaque de glace, vous avez cinq jours pour administrer" le vaccin, explique le chef préparateur.
"Ça veut dire que chacun de ces vaccins, au moment où il sort du congélateur, a déjà sa destination finale. Il est déjà alloué à un résident, qui va recevoir le vaccin", explique Olivier Véran.
Le ministre accompagne les deux cartons tests d'une capacité de 50 doses jusqu’au camion frigorifique qui doit les mener à la prochaine étape, dans un centre de pré-traitement.
D'ici quelques jours, ces fioles tests seront remplacées par les tout premiers vaccins Pfizer-BioNTech. La distribution suivra deux circuits logistiques : dans le premier, les vaccins seront acheminés vers six plateformes en France, dont celle de Chanteloup-en-Brie, avant de repartir vers des centres de pré-traitement; l'autre circuit prévoit un acheminement direct vers une centaine de sites équipés de congélateurs dédiés - essentiellement des hôpitaux - répartis dans les départements.
"Nous aurons quelques dizaines de milliers de doses là dans les prochains jours", a déclaré Olivier Véran, notant que "plusieurs centaines de milliers de doses" peuvent être stockées rien que sur le site de Chanteloup-en-Brie.
Les vaccins seront livrés en priorité dans les établissements collectifs pour personnes âgées, "plus de 14.000 établissements sur tout le pays", a rappelé le ministre.
"Nous ne confondrons pas vitesse et précipitation", a-t-il assuré, vantant un choix "assumé, revendiqué, de prendre le consentement de personnes qui seront vaccinées". Un examen médical préalable sera également demandé.
La Commission européenne a validé lundi 21 décembre dans la soirée le recours au vaccin Pfizer-BioNTech, le premier vaccin contre le COVID-19 disponible en Europe. "Nous n'attendons désormais en France plus que l'avis de la haute autorité de santé", qui devrait arriver dans les prochains jours, a conclu M. Véran.
Le ministre a réitéré la volonté du gouvernement de débuter sa campagne de vaccination dimanche 20 décembre, dans le cadre d'une coordination européenne.

AFP/VNA/CVN

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