TABLE RONDE
“Pourquoi philosopher ?”
Le 6 décembre à 18h00
Salle Nantes 1 de l’Institut français de Hanoï
15, rue Thiên Quang, arrondissement de Hai Bà Trung, Hanoï
Langue : vietnamien
Entrée libre
“Pourquoi philosopher ?” de Jean-François Lyotard, à l’occasion du lancement de l’édition vietnamienne du livre
Intervenants :
Corinne Enaudeau, fille de l’auteur Jean-François Lyotard
Pham Anh Tuân, traducteur du livre, chercheur indépendant, responsable du projet-pilote d’enseignement de la philosophie à l’école Maya
Hoàng Thi Thu Hà, directrice de la Sarl Sach Thât
Nguyên Kim Thanh, directrice de l’École Maya, partenaire-responsable du projet-pilote d’enseignement de la philosophie à Maya
“Pourquoi philosopher ?” comprend quatre conférences données par Jean-François Lyotard aux étudiants de propédeutique à la Sorbonne en 1964. Le terme “propédeutique” désigne l’année de préparation aux licences dans certaines universités. C’est donc une sensibilisation à des nouveaux sujets mais aussi une étape obligée du cursus d’un certain nombre d’étudiants (non seulement étudiants en philosophie).
Jean-François Lyotard en procédant d’emblée à un changement de perspective, pose non plus la question “qu’est-ce que la philosophie ?” mais “pourquoi philosopher ?”. Il ne s’agit donc plus de donner une définition statique, quand bien même celle-ci eût été possible, mais bien de proposer un cheminement. Il s’agit donc d’une sensibilisation au besoin de philosophie (désirer).
La première leçon s’achève sur cette question : “Mais pourquoi désirer ?”
La deuxième leçon démontre la vanité de chercher une origine au besoin de philosopher car c’est un besoin qui est à chaque fois renouvelé (“une entreprise un peu vaine”, Lyotard).
La troisième leçon examine ce que peut être la parole Pour le philosophe, il ne saurait être question ni d’une parole philosophique autonome ni d’une parole philosophique chargé de dire le réel (comme une sorte de langage mathématique).
La quatrième leçon, sur philosophie et action, s’interroge sur cette question “À quoi peut bien servir de philosopher”. Lyotard examine la XIe Thèse sur Feuerbach écrite par le jeune Marx vers 1845 : “Les philosophes ont seulement interprété le monde de différentes manières ; il s’agit de le transformer”. Et le cours s’achève sur cette question : “En vérité, comment ne pas philosopher ?”.
MUSIQUE
Dysnomia Live
Le 9 décembre
Creative Studio 3e étage, Centre de la culture de la jeunesse
Rue Ly Tu Trong, 2e quartier, ville de Dà Lat, province de Lâm Dông (hauts plateaux du Centre)
Dysnomia est une expérience singulière et immersive où chaque artiste se doit de dépasser les limites entendues de son expression pour tendre vers l’autre. Le fil narratif de la pièce reprend l’architecture et les grands thèmes du livre éponyme d’Alexandre Dupeyron.
Thomas Julienne a mis en musique les différents tableaux du livre. Organisé en ensemble thématique, il a créé, pour son quintet Theorem of joy, un répertoire de compositions qui vient souligner le sens des photos. Le spectacle est un photo-concert, c’est une immersion dans deux mondes en dialogue.
La soirée va vous offrir un jazz aux couleurs éclatantes, orientales et classiques à la fois, aux reflets post-rock et au charme discret mais fatal de ces maîtres qui savent s’effacer derrière leurs œuvres.
“Indispensable, tout simplement indispensable…!” (Frankie Pfeiffer/Paris-Move).
Artistes :
Thomas Julienne : contrebasse-compositions
Ellinoa : voix
Robin Antunes : violon & alto
Kevin Lazakis : guitare
Tom Peyron : batterie
Alexandre Dupeyron : photos projections.