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Réaffirmant "l'engagement inébranlable" des États-Unis envers ses partenaires arabes, le président américain a souligné que son pays était prêt à aider à répondre à "toute menace extérieure" contre leur intégrité territoriale.
Le président américain Barack Obama lors d'une conférence de presse, le 14 mai à Camp David |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans un communiqué, les États-Unis et les six pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) ont par ailleurs dénoncé les "activités déstabilisatrices de l'Iran" au Moyen-Orient.
La conférence de presse de M. Obama dans la résidence présidentielle située en pleine forêt, à une centaine de kilomètres au Nord de Washington, pourrait cependant être insuffisante pour dissiper la méfiance des monarchies vis-à-vis de la stratégie américaine envers Téhéran.
Et l'absence du roi Salmane d'Arabie saoudite, qui a décliné au dernier moment l'invitation de la Maison Blanche, a contribué à affaiblir la portée de cette rencontre.
Si le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir a évoqué un sommet "extrêmement productif", il est resté évasif sur le contenu des discussions, soulignant en particulier qu'il était "trop tôt" pour juger des discussions en cours avec Téhéran sur son programme nucléaire.
La conclusion de cet accord, qui doit être finalisé d'ici fin juin, a été érigée en priorité par le président américain. Mais en négociant avec l'Iran chiite, il a froissé les monarchies sunnites du Golfe qui redoutent que la République islamique, très active dans la région, du Yémen à la Syrie, soit de plus en plus considérée comme un interlocuteur légitime.
Washington martèle depuis plusieurs mois que l'accord sur le nucléaire iranien permettra de supprimer l'une des principales menaces à la sécurité de cette région et qu'il ne s'agit pas "d'un rapprochement plus large" avec la République islamique.
AFP/VNA/CVN