Solutions envisagées pour ralentir la hausse des prix de consommation

Le marché de la consommation au 2e semestre sera toujours marqué par la hausse des prix et l'objectif de maintenir l'inflation à 15% cette année sera difficile à atteindre, ont constaté les experts lors d'un colloque tenu le 12 juillet à Hanoi.

L'évolution du marché de la consommation domestique au premier semestre et les prévisions pour le 2e semestre ont fait l'objet des discussions de ce colloque, co-organisé par le Département de gestion des prix et l'Institut de l'économie et des finances.

D'après Nguyên Lôc An, chef adjoint du Département chargé du marché domestique (ministère de l'Industrie et du Commerce), l'indice des prix à la consommation (IPC) de toute l'année pourra être maintenu à 15% à condition de ne connaître qu'une croissance de 1,71% au 2e semestre. "Un objectif qui sera difficile à atteindre", a-t-il estimé.

D'après ses explications, d'ici la fin de l'année, de nombreux facteurs sont capables d'entraîner une hausse des prix à la consommation. À savoir la tendance naturelle à la hausse des prix en fin d'année, tant sur le marché mondial que sur le marché domestique, l'offre en baisse pour certaines denrées alimentaires en raison des épidémies et typhons, la possibilité de majoration du prix de l'électricité, le taux de prêt bancaire élevé, etc.

Nguyên Lôc An a prévu que sur la base de ces facteurs et de la poursuite de l'application des politiques monétaires resserrés, l'IPC sur toute l'année devrait être d'environ 17%.

Pour freiner l'inflation, le ministère des Finances a affirmé qu'au 2e semestre, il sera nécessaire de renforcer le contrôle des prix et du marché à la consommation, d'équilibrer l'offre et la demande de marchandises et services de première nécessité, et surtout de mettre en œuvre énergiquement les mesures de stabilisation des prix déjà proposées.

"D'ici la fin de l'année, la gestion du réseau de distribution devra être renforcée pour éviter des dérives dans la vente en gros", a avancé Vi Vinh Phu, président de l'Association des supermarchés à Hanoi.

En effet, M. Phu a estimé que le mauvais fonctionnement du réseau de distribution du pays était l'une des causes de la hausse des prix. D'après lui, les marchandises, après leur sortie de l'usine, doivent passer trop d'intermédiaires avant d'être vendues aux consommateurs.

Et de citer comme exemple le sucre. En avril et mai, les sucreries avaient un stock de 500.000 tonnes. Le prix à la sortie de l'usine était de 16.000-17.000 dôngs/kilo, mais le prix de vente au détail de 24.000-25.000 dôngs.

"Nous négligeons le maillon de la vente en gros, avec comme conséquence que nous ne maîtrisons pas la vente au détail et la spéculation, ce qui pénalise les consommateurs qui se trouvent en bout de chaîne", a fait remarquer un spécialiste.

Linh Thao/CVN

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