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La présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi annonce la mise en accusation, "impeachment", de Donald Trump le 13 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi fait de lui le premier président américain à subir l'infamie d'un deuxième "impeachment". Et qui rassemblera à jamais ces deux grands ennemis politiques dans les livres d'histoire.
Comme pour mieux souligner la répétition historique, celle qui arbore d'ordinaire des ensembles aux couleurs vives avait opté pour la même tenue sombre, comme endeuillée, qu'au jour du premier "impeachment" de Donald Trump, le 18 décembre 2019.
Un silence recueilli régnait aussi lorsque la "Speaker" a signé plus tard l'acte d'accusation. Une brève cérémonie bien loin de celle qui l'avait vue parapher les premiers chefs d'accusation pour les envoyer au Sénat, en janvier 2020, à l'aide de plusieurs stylos qu'elle avait ensuite distribués aux élus démocrates.
La donne a changé.
Le 45e président des États-Unis a "incité à cette insurrection, cette rébellion armée" le 6 janvier, accuse Nancy Pelosi.
Sept jours plus tard, un certain calme feutré était revenu dans ses couloirs marbrés, ornés de sculptures et de tableaux. Mais pas la normalité, dans un Washington en état de siège.
Des militaires armés avaient passé la nuit à même le sol dans la vénérable rotonde du Capitole. Ils patrouillaient dans ses couloirs pendant qu'à l'extérieur, véhicules blindés et blocs en béton encadraient la vaste place qui s'étale aux pieds de cette "maison du peuple".
AFP/VNA/CVN