>>Solar Impulse cloué au Japon au moins une semaine pour cause de dommages
L'avion, piloté par André Borschberg, s'est envolé pour un trajet de cinq jours et cinq nuits de Nagoya (Centre) vers 03h04 locales (18h00 GMT), a déclaré une porte-parole de la mission, Elke Neumann.
Solar Impulse 2 s'était posé au Japon dans la nuit du 1er au 2 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous attendons désormais qu'il ait atteint le point de non retour pour émettre un communiqué de presse, vers 10h00 locales (01h00 GMT)", a-t-elle précisé.
Solar Impulse 2 avait dû interrompre son vol entre Nankin (Est de la Chine) et Hawaï à cause du mauvais temps et s'était posé au Japon dans la nuit du 1er au 2 juin.
Il avait depuis espéré partir à plusieurs reprises, mais la saison des pluies et un épais front nuagueux l'en ont empêché.
La décision du départ a été très complexe à prendre, compte tenu de nombreux paramètres techniques.
"Il est extrêmement compliqué de prévoir la météo à un horizon de cinq jours", a souligné à plusieurs reprises l'équipe, prenant son mal en patience.
Toutefois, l'avion, piloté en alternance par André Borschberg et Bertrand Piccard, n'avait qu'une période de temps limitée, jusqu'au 5 août, pour pouvoir se lancer dans la traversée d'une traite de 7.900 km entre Nagoya et Hawaï, en raison des conditions dans lesquelles l'appareil doit voler.
Fragile, il ne supporte ni les trop grosses chaleurs, ni la pluie, ni les perturbations.
La plus grosse difficulté était de trouver un "couloir" pour traverser un front nuageux très dense qui va grosso modo de Taïwan à l'Alaska.
"La seule façon d'y parvenir avec notre avion est de localiser un endroit où ce front est beaucoup moins épais", avait expliqué la semaine dernière André Borschberg.
AFP/VNA/CVN