>>Au Pakistan, la canicule fait près de 700 morts dans le Sud
La température avait atteint 45°C le week-end dernier à Karachi, capitale financière et plus grande ville du pays avec ses quelque 20 millions d'habitants, frappant de plein fouet les plus pauvres, les travailleurs journaliers et les personnes âgées.
Au moins 1.079 décès ont été enregistrés ces cinq derniers jours dans les principaux hôpitaux de la ville (929 dans les établissements publics et 150 côté privé), selon un décompte effectué jeudi à la mi-journée 25 juin par un journaliste de l'AFP.
"Le bilan est désormais de plus de 1.000 morts, et il pourrait atteindre 1.500 car certaines personnes sont décédées chez elles ou dans des cliniques privées", a confirmé Anwar Kazmi, un porte-parole de la Fondation Edhi, la plus importante association caritative du pays, qui a réceptionné nombre de dépouilles.
Les victimes ont afflué dans les hôpitaux, en état d'alerte, et les unités de soins installées ces derniers jours dans la ville. Au total, selon des responsables hospitaliers, plus de 80.000 personnes y ont été soignées depuis le weekend dernier pour des coups de chaleur, suffocations et déshydratations.
Les températures étaient revenues le 25 juin à Karachi à 34°C, avec des vents plus frais et une couverture nuageuse importante. "Nous recevons moins de patients aujourd'hui, et espérons que cela va continuer", a expliqué le docteur Seemin Jamali, directrice de l'hôpital universitaire Jinnah de Karachi.
Les employés des morgues et cimetières s'efforçaient de faire face à l'afflux de cadavres. La plupart sont "des personnes de plus de 50 ans, plus sensibles aux coups de chaleur et des gens qui travaillaient dehors", a expliqué le docteur Qaiser Sajjad, un cadre de l'Association des médecins du Pakistan (PMA).
La température avait atteint 45°C le week-end dernier à Karachi, capitale financière et plus grande ville du pays avec ses quelque 20 millions d'habitants, frappant de plein fouet les plus pauvres, les travailleurs journaliers et les personnes âgées.
Au moins 1.079 décès ont été enregistrés ces cinq derniers jours dans les principaux hôpitaux de la ville (929 dans les établissements publics et 150 côté privé), selon un décompte effectué jeudi à la mi-journée 25 juin par un journaliste de l'AFP.
Plus de 80.000 personnes y ont été soignées depuis le 21 juin pour des coups de chaleur. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le bilan est désormais de plus de 1.000 morts, et il pourrait atteindre 1.500 car certaines personnes sont décédées chez elles ou dans des cliniques privées", a confirmé Anwar Kazmi, un porte-parole de la Fondation Edhi, la plus importante association caritative du pays, qui a réceptionné nombre de dépouilles.
Les victimes ont afflué dans les hôpitaux, en état d'alerte, et les unités de soins installées ces derniers jours dans la ville. Au total, selon des responsables hospitaliers, plus de 80.000 personnes y ont été soignées depuis le weekend dernier pour des coups de chaleur, suffocations et déshydratations.
Les températures étaient revenues le 25 juin à Karachi à 34°C, avec des vents plus frais et une couverture nuageuse importante. "Nous recevons moins de patients aujourd'hui, et espérons que cela va continuer", a expliqué le docteur Seemin Jamali, directrice de l'hôpital universitaire Jinnah de Karachi.
Les employés des morgues et cimetières s'efforçaient de faire face à l'afflux de cadavres. La plupart sont "des personnes de plus de 50 ans, plus sensibles aux coups de chaleur et des gens qui travaillaient dehors", a expliqué le docteur Qaiser Sajjad, un cadre de l'Association des médecins du Pakistan (PMA).
AFP/VNA/CVN