>>Le gouvernement tente d'apaiser les taxis, après une journée émaillée de violences
Le président de la Chambre syndicale des artisans du taxi Christian Delomel a appelé le 26 juin à la "levée du blocus" et à la reprise du travail.
Manifestation de taxis contre UberPOP le 26 juin porte Maillot à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Union nationale des industries du taxi (UNIT), qui regroupe de nombreuses organisations professionnelles, a aussi appelé les taxis à reprendre le volant, estimant avoir "obtenu des gages suffisants" de la part du gouvernement, qui a réaffirmé la veille vouloir fermer UberPOP.
À Orly, la prise en charge des passagers se faisait "sans problème", a indiqué une source aéroportuaire.
En début de soirée, cependant, une "dizaine" de taxis réalisaient une opération escargot "sur 3 des 4 voies" de l'autoroute A1 en direction de Roissy, selon une source préfectorale.
Conscients du fait que les accrochages nuisent à l'image des taxis, des opérations "taxi gratuit" ont été lancées à Toulouse, Lille et Paris.
De fait, huit Français sur dix, se sont dit choqués par les violences dans le cadre du mouvement des taxis, même si une majorité (53%) se dit contre UberPOP.
AFP/VNA/CVN