>>Solar Impulse en route du Japon vers Hawaï
Avec plus de 55 heures en solitaire à bord de l'appareil, le pilote André Borschberg a déjà réalisé un exploit inédit, même s'il lui reste encore autant à tenir dans son cockpit exigu.
"C'est la première fois que nous effectuons un troisième jour de vol sans interruption, avec un nouveau cycle de recharge des batteries par le soleil", s'est félicité dans une vidéo sur internet Bertrand Piccard, co-concepteur du projet et pilote en alternance de l'aéronef solaire. "C'est un moment fascinant qui montre qu'un avion peut voler en continu en produisant sa propre énergie", a-t-il poursuivi.
"Je suis en excellente forme. La nuit a été difficile, mais superbe. Je suis complètement dans la mission", a assuré André Borschberg lors d'une communication vidéo diffusée en ligne sur le site du projet. "J'aurais voulu me faire une raclette dans cet avion", plaisantait ce pilote de 62 ans, visiblement en forme malgré un temps de sommeil réduit à peu de chose.
À 11h00 à Tokyo (02h00 GMT), il avait parcouru plus de 3.870 kilomètres au-dessus de l'océan depuis son départ de Nagoya (Centre du Japon) dans la nuit du 28 au 29 juin.
"C'est un saut dans l'inconnu que réalise André. Jusqu'à ce vol, en cas de problème, nous pouvions décider d'atterrir sur le plus proche aéroport, mais là, l'avion est au milieu de nulle part, au-dessus de l'océan, sans aucune place pour se poser", a insisté Bertrand Piccard. "Plusieurs moments critiques auront lieu avant l'arrivée à Hawaï", a prévenu un des responsables de la communication de Solar Impulse dans une vidéo.
"Nous devons veiller à ce que les batteries ne se rechargent pas trop rapidement car elles chauffent, la température extérieure étant relativement élevée à cette période de l'année", a notamment expliqué un technicien de la mission.
L'avion devait passer le front froid qui constitue le principal obstacle sur sa traversée océanique de quelque 7.800 kilomètres.
Les équipes au sol supervisent le comportement de l'appareil lorsque le pilote se repose par périodes de 20 minutes. Il utilise des techniques de yoga et de méditation pour se détendre. Solar Impulse 2, dont les ailes sont couvertes de cellules photovoltaïques, avait été bloqué près d'un mois au Japon par de mauvaises conditions climatiques. Il a fini par trouver une fenêtre de temps favorable pour décoller lundi 29 juin avant l'aube et se lancer à l'assaut du Pacifique.
Avec plus de 55 heures en solitaire à bord de l'appareil, le pilote André Borschberg a déjà réalisé un exploit inédit, même s'il lui reste encore autant à tenir dans son cockpit exigu.
"C'est la première fois que nous effectuons un troisième jour de vol sans interruption, avec un nouveau cycle de recharge des batteries par le soleil", s'est félicité dans une vidéo sur internet Bertrand Piccard, co-concepteur du projet et pilote en alternance de l'aéronef solaire. "C'est un moment fascinant qui montre qu'un avion peut voler en continu en produisant sa propre énergie", a-t-il poursuivi.
Une image prise le 29 juin par le projet Solar Impulse montrant le lever du soleil peu après le décollage de l'avion solaire de l'aéroport de Nagoya au Japon. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je suis en excellente forme. La nuit a été difficile, mais superbe. Je suis complètement dans la mission", a assuré André Borschberg lors d'une communication vidéo diffusée en ligne sur le site du projet. "J'aurais voulu me faire une raclette dans cet avion", plaisantait ce pilote de 62 ans, visiblement en forme malgré un temps de sommeil réduit à peu de chose.
À 11h00 à Tokyo (02h00 GMT), il avait parcouru plus de 3.870 kilomètres au-dessus de l'océan depuis son départ de Nagoya (Centre du Japon) dans la nuit du 28 au 29 juin.
"C'est un saut dans l'inconnu que réalise André. Jusqu'à ce vol, en cas de problème, nous pouvions décider d'atterrir sur le plus proche aéroport, mais là, l'avion est au milieu de nulle part, au-dessus de l'océan, sans aucune place pour se poser", a insisté Bertrand Piccard. "Plusieurs moments critiques auront lieu avant l'arrivée à Hawaï", a prévenu un des responsables de la communication de Solar Impulse dans une vidéo.
"Nous devons veiller à ce que les batteries ne se rechargent pas trop rapidement car elles chauffent, la température extérieure étant relativement élevée à cette période de l'année", a notamment expliqué un technicien de la mission.
L'avion devait passer le front froid qui constitue le principal obstacle sur sa traversée océanique de quelque 7.800 kilomètres.
Les équipes au sol supervisent le comportement de l'appareil lorsque le pilote se repose par périodes de 20 minutes. Il utilise des techniques de yoga et de méditation pour se détendre. Solar Impulse 2, dont les ailes sont couvertes de cellules photovoltaïques, avait été bloqué près d'un mois au Japon par de mauvaises conditions climatiques. Il a fini par trouver une fenêtre de temps favorable pour décoller lundi 29 juin avant l'aube et se lancer à l'assaut du Pacifique.
AFP/VNA/CVN