>>Pakistan : au moins 13 morts et 82 blessés dans un attentat à Lahore
Des soignants pakistanais déplacent un homme blessé après un attentat suicide, le 15 février à hôpital de Peshawar. |
Ces attaques interviennent dans un pays toujours sous tension et en deuil, après un autre attentat également revendiqué par les talibans en plein centre de la capitale culturelle Lahore, qui a fait lundi 13 févier 13 morts.
Les attaques de mercredi 15 février se sont déroulées à Peshawar, chef-lieu de la province de Khyber Pakhtunkhwa (KPK) et dans les zones tribales frontalières de l'Afghanistan.
À Peshawar, un kamikaze à moto s'est fait exploser à proximité d'un bus transportant des magistrats, selon un officier de police, Sajjad Khan, qui a fait état d'un mort, le chauffeur, et cinq blessés dont plusieurs juges.
"La tête et les les jambes du kamikaze ont été retrouvées. Environ 15 kg d'explosifs ont été utilisés pour l'explosion", a-t-il ajouté. L'attaque a été revendiquée par un porte-parole de l'organisation des talibans pakistanais, le Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP).
Plus tôt dans la journée, deux autres kamikazes ont attaqué un complexe de bâtiments officiels dans une zone tribale du Pakistan, tuant 5 personnes dont trois policiers, et en blessant sept autres. Ce bilan a été confirmé de source militaire.
"Un assaillant est arrivé à pied et a commencé à tirer sur les forces de sécurité, tandis que l'autre, en moto, s'est jeté sur la principale grille d'accès au complexe" officiel, a indiqué Hamidullah Khattak, un responsable de l'administration de la zone tribale de Mohmand, dans le Nord-Ouest du pays.
Le kamikaze à pied a été abattu tandis que l'autre a fait détonner sa charge. Plus tard, un quatrième kamikaze a déclenché sa charge lorsqu'il s'est retrouvé cerné lors d'une opération policière dans la zone.