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Le supercalculateur de Nvidia au salon technologique Foxconn à Taïwan (Chine). |
Photo : Reuters/VNA/CVN |
L'affaire s'inscrit dans une enquête visant 22 personnes et entreprises suspectées d’avoir fait de fausses déclarations, dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la contrebande de puces d’intelligence artificielle (IA) vers la Chine, impliquant potentiellement des pays comme Singapour.
Les autorités singapouriennes ont confirmé que certains serveurs contenaient des puces Nvidia, mais n'ont pas précisé si celles-ci contrevenaient aux contrôles d'exportation américains.
Deux citoyens singapouriens, Aaron Woon Guo Jie, 40 ans, et Alan Wei Zhaolun, 48 ans, ont chacun été inculpés une deuxième fois pour fraude. Ils sont accusés d’avoir trompé Supermicro, un fournisseur de serveurs basé aux États-Unis, en faisant de fausses déclarations selon lesquelles les articles ne seraient pas transférés à une autre personne que le destinataire final autorisé.
Les autorités singapouriennes ont indiqué que les serveurs avaient été expédiés en Malaisie, tandis que les autorités malaisiennes ont déclaré mener leur propre enquête pour déterminer si cette expédition enfreignait les lois nationales. Le troisième suspect, un ressortissant chinois nommé Li Ming, 51 ans, avait déjà été inculpé en février 2025. Il devait comparaître devant le tribunal le 6 mars.
Dans le cadre de l’enquête, la police a saisi 42 appareils, dont des téléphones, des ordinateurs et des ordinateurs portables. Les procureurs ont précisé que l’enquête en était encore à un stade préliminaire et que la police coopérerait avec les forces de l’ordre étrangères pour retracer les flux financiers.
VNA/CVN