>> Création d'un groupe industriel de recyclage des pneus soutenu par Michelin
>> Michelin promet une solution pour "100% des salariés" malgré les fermetures d'usines
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Le fabricant français de pneus a décidé des fermetures aux États-Unis et en Allemagne, des réorganisations en Chine et en Pologne et la vente de deux usines au Sri Lanka. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le géant du pneumatique a annoncé début novembre la fermeture de ses deux usines de Vannes (Morbihan) et Cholet (Maine-et-Loire), qui emploient 1.254 personnes, invoquant une dégradation de la compétitivité en Europe et la concurrence asiatique.
Jeudi après-midi 6 février, lors d'une visio-conférence depuis le siège clermontois, Alain Robbe, directeur des relations sociales France du groupe, a dévoilé le contour de ce PSE et l'accompagnement mis en place pour les salariés en mobilité interne, en pré-retraites et en mobilité externe, cette dernière option constituant le plus important contingent avec près de 900 des 1.254 salariés.
Ainsi, pour le calcul de l'indemnité de départ en cas de mobilité externe, il est prévu pour l'indemnité supra-légale une indemnité forfaitaire de 40.000 euros bruts, une majoration de 1.250 euros par année d'ancienneté ainsi qu'une majoration en fonction de l'âge.
"On estime aujourd'hui que le montant global de l'accompagnement qui est mis en œuvre est conforme aux engagements que nous avons pu prendre (...) et correspond aux meilleures pratiques existantes que l'on connaît dans le cadre de PSE" en France, a déclaré M. Robbe.
"Au-delà de ces indemnisations, notre objectif a été de trouver une solution positive, durable pour chacun des salariés. Cet engagement se traduit notamment par des ressources très importantes que l'on a mobilisées", a-t-il ajouté.
Mercredi 5 février, dans un communiqué, les syndicats (CFDT, CGT, CFE-CGC,FO et SUD) avaient exprimé leur "déception", malgré "quelques maigres avancées".
Une séance de relecture du PSE doit avoir lieu mardi prochain 11 mars. Les organisations syndicales ont jusqu'au 24 mars "pour s'engager à une signature de ce projet d'accord", a précisé M. Robbe.
Interrogé sur les négociations, Alain Robbe les a qualifiées "d'intenses", saluant "un dialogue social constructif". "Forcément, pendant ces négociations, il y a des moments plus ou moins de tension qui sont survenus et c'est assez logique", a-t-il dit.
Le fabricant français de pneus, qui a réalisé en 2024 un bénéfice net en baisse de 4,7%, à 1,9 milliard d'euros, a aussi décidé des fermetures aux États-Unis et en Allemagne, des réorganisations en Chine et en Pologne et la vente de deux usines au Sri Lanka. Michelin emploie environ 20.000 personnes en France, selon son site internet.
AFP/VNA/CVN