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Moon Jae-in (droite) et Kim Jong Un se serrent la main avant le début du sommet intercoréen, le 27 avril à Panmunjom. |
Le ministère sud-coréen de l'Unification a jugé "regrettable" cette décision unilatérale, la jugeant contraire à l'esprit de la Déclaration de Panmunjom, signée le 27 avril par le dirigeant de la RPDC Kim Jong Un et le président sud-coréen Moon Jae-in.
Les deux parties auraient dû se rencontrer mercredi 16 mai dans le village frontalier de Panmunjom pour mettre en oeuvre ladite déclaration. Mais l'agence officielle de la RPDC, KCNA, a vivement dénoncé tôt mercredi 16 mai la tenue en ce moment des exercices aériens américano-sud-coréens Max Thunder 2018.
Washington ferait bien de réfléchir au sort du prochain sommet prévu le 12 juin à Singapour entre Kim Jong Un et le président américain Donald Trump, a-t-elle averti. Peu après cette annonce, le Département d'État américain a indiqué qu'il continuait de préparer le sommet de Singapour et qu'il n'avait pas été informé par Pyongyang ou Séoul d'un quelconque changement.
Selon KCNA, les exercices Max Thunder, qui mobilisent plus de 100 appareils de combat du 11 au 25 mai, dont des bombardiers stratégiques B-52 et des avions de chasse furtifs F-22 Raptor, visent à lancer des frappes préventives sur la RPDC et à prendre le contrôle de l'espace aérien.
Le ministère sud-coréen de la Défense a indiqué dans un communiqué que ces exercices se dérouleraient comme prévu et qu'ils étaient destinés à améliorer les capacités des pilotes et non à préparer une attaque.