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Clément Charret utilise un équipement aimanté pour récupérer dans le canal de l'Ourcq à Pantin (Seine-Saint-Denis) des objets métalliques, dont de nombreux Vélib', le 1er décembre. |
"C'était incroyable, en une demi-heure, on en a remonté vingt" de ces Vélib', a raconté mardi 1er décembre Clément Charret qui pratique cette activité depuis un an et demi "pour s'amuser et surtout dépolluer". Avec son acolyte Enzo, dit "Magneto", il a "trouvé de tout" dans les canaux de son département mais n'aurait jamais imaginé remonter autant de ces vélos en libre-service, sur un seul site.
En face des Grand Moulins de Pantin, les dizaines de bicyclettes alignées, recouvertes de vase, dessinent un tableau étrange, sorte de station Vélib' amphibie. Habitant des Pavillons-sous-Bois, cet étudiant en Staps de 20 ans s'est acheté "un petit aimant" après avoir vu sur YouTube des vidéos de "ChrisDetek", "le mentor de la pêche à l'aimant". Il a d'abord exploré seul les cours d'eau de son département, avant de fonder son association, l'Aimant club pavillonnais.
Ses plus belles prises ? "Une baïonnette de la Première Guerre mondiale et un revolver à barillet de l'époque Napoléon III". L'année dernière, il a aussi repêché deux obus de la Seconde Guerre mondiale qui ont nécessité l'intervention de démineurs. Mardi 1er décembre, une quinzaine de vélos, "les plus récents", selon Clément Charret, avaient été récupérés par l'exploitant. Les autres devraient être ramassés par les services de collecte des ordures.
AFP/VNA/CVN