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Les golfeurs européens Rory McIlroy (centre) et Matt Fitzpatrick affichent leur joie après avoir dominé le duo américain Collin Morikawa-Xander Schauffele (gauche) en Ryder Cup à Rome, le 29 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Europe, encouragée par des dizaines de milliers de spectateurs britanniques, scandinaves ou autrichiens, survoltés, a pris le large sur le parcours du Marco Simone Golf et mène de cinq points (6,5 à 1,5) avant les deux dernières journées samedi et dimanche.
Il aura fallu attendre le 5e trou de la cinquième partie pour que le rouge, couleur des États-Unis, apparaisse enfin sur le tableau d'affichage de la 44e édition de la mythique Ryder Cup.
Justin Thomas et Jordan Spieth sont alors passés en tête dans leur duel les opposant au Norvégien Viktor Hovland et à l'Anglais Tyrrell Hatton.
Mais les Américains ont dû se contenter au final d'un match nul et d'un demi-point, rejoints au score après avoir mené de deux trous, après des putts stratosphériques de Hatton puis de Hovland dans le final.
Même tarif pour Max Homa et Wyndham Clark qui ont longtemps été en position d'offrir une première victoire à "Team USA", avant que Justin Rose ne les écoeure avec un dernier putt improbable et arrache le nul.
On pourrait aussi citer l'Anglais Matt Fitzpatrick qui, associé au Nord-Irlandais Rory McIlroy, a enchaîné cinq birdies entre les trous N°2 et N°6 pour distancer d'entrée Collin Morikawa et Xander Schauffele qui ne s'en sont jamais remis et se sont inclinés sur le score sans appel de 5 & 3.
4 à 0 après la matinée
Le golfeur européen Rory McIlroy félicité par son adversaire américain Xander Schauffele après leur partie en Ryder Cup, le 29 septembre à Rome. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais en vérité, l'Europe avait déjà mis KO les États-Unis dès la session matinale, conclue sur le score de 4 à 0, du jamais-vu dans l'histoire de la Ryder Cup pour une équipe européenne.
Dans cette session, c'est Hovland, l'un des quatre "rookies" (débutants) européens et l'Espagnol Jon Rahm qui ont fait le plus de dégâts.
Signe que cette première journée est en bien des points historique, c'est aussi la première fois dans l'histoire de l'épreuve créée en 1927 que les États-Unis finissent un vendredi sans une seule victoire.
"C'est peut-être l'un des plus beaux jours de ma carrière, a insisté l'Écossais Robert MacIntyre, résumant le sentiment général côté européen. On a vécu quelque chose de très spécial, en réussissant une première journée fantastique".
La décontraction des Européns Rory McIlroy (haut à gauche), Matt Fitzpatrick, Francesco Molinari (top) sur leur buggy après les "four-balls" contre les États-Unis, le 29 septembre à Rome. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Américains, vainqueurs (19-9) de la précédente édition, à 2021 dans le Wisconsin, ont pris un coup au moral. Ils ne s'en cachent pas.
"Ce n'est pas la première journée qu'on espérait (...) On va tenter de trouver le sommeil et de se remobiliser pour essayer de gagner le plus de points possibles samedi", a reconnu Justin Thomas.
En bon connaisseur de l'épreuve qu'il dispute pour la quatrième fois, Brooks Koepka sait qu'elle est usante, physiquement et moralement, et propice aux retournements de situation.
"Il faut continuer à se battre, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer et les samedis de Ryder Cup sont toujours des journées très longues", veut-il espérer.
AFP/VNA/CVN