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Le pilote estonien Ott Tänak au volant de sa Ford sur les routes du rallye du Chili à Concepción, le 29 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Tänak précédait à l'issue des six premières spéciales l'inattendu Finlandais Teemu Suninen (Hyundai) de 4,2 secondes et le Britannique Elfyn Evans (Toyota) de 12,7 secondes. Rovanperä occupait lui la 5e place à déjà 38,7 secondes du leader.
C'est pourtant Evans qui avait pris la direction des opérations plus tôt dans la journée alors qu'il n'a guère d'autre option que de gagner pour tenter de se rapprocher du Finlandais, champion du monde en titre, au classement du championnat.
Rovanperä dispose actuellement de 33 points d'avance sur Evans alors qu'il reste un total de 90 points à distribuer lors des trois dernières manches du championnat, dont le Chili. Le Finlandais pourrait d'ailleurs être sacré dès dimanche 1er octobre s'il remporte l'épreuve et que le Gallois ne marque pas plus que 3 points.
Mais, en tant que leader du championnat, "Kalle" devait ouvrir la route vendredi 29 septembre sur les pistes de terre chiliennes sur lesquelles il avouait ne pas arriver à trouver d'adhérence. "On se balade partout et je n'arrive pas à trouver de trajectoire", confiait-il à l'arrivée de la 6e spéciale.
Lappi au tapis
La Toyota Yaris d'Elfyn Evans sur les routes du rallye du Chili à Concepción, le 29 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le rallye du Chili a très vite fait sa première victime en la personne d'un autre Finlandais, Esapekka Lappi (Hyundai), parti dans une impressionnante série de tonneaux moins de 20 kilomètres après le départ. Lui et son équipier Janne Ferm s'en sont sortis indemnes mais leur voiture est détruite.
"J'ai freiné trop tard et je n'ai pas pu prendre le virage. L'arceau de sécurité de la voiture est endommagé alors il n'y pas de chances" de continuer, a déclaré un Lappi dépité.
Autre victime de cette première journée, le Français Pierre-Louis Loubet (M-Sport/Ford), sorti de la route lors de la 3e spéciale et qui n'a pas non plus pu repartir.
Le rallye du Chili, seule manche sud-américaine de la saison, fait son retour au calendrier du WRC après quatre ans d'absence. Le dernier vainqueur est Ott Tänak en 2019, année qui l'avait vu remporter le titre.
Le Français Sébastien Ogier, octuple champion du monde et vainqueur de trois des six rallyes auxquels il a participé cette saison avec Toyota, ne participe pas à l'ensemble des épreuves du championnat et fait l'impasse sur le Chili.
Le Belge Thierry Neuville (Hyundai), qui a perdu quasiment toute chance de titre après son abandon au précédent rallye de Grèce - remporté par Rovanperä - pointait vendredi à la 4e place à 27,7 secondes de Tänak.
Six spéciales seront disputées samedi 30 septembre et encore quatre dimanche 1er octobre dont la dernière, la Power Stage, permet aux cinq premiers d'inscrire des points supplémentaires au championnat.
AFP/VNA/CVN