"Il n'y a pas d'alternative à un régime sans visa entre la Russie et l'UE", a déclaré le chef de l'État russe lors d'une conférence de presse avec son homologue finlandaise Tarja Halonen a qui il a demandé l'aide d'Helsinki dans ce dossier.
M. Medvedev a assuré que "s'il y a des problèmes pour l'UE, ils ne proviennent pas de la Russie" et qu'"il faut résoudre le problème au sein de l'Union européenne".
"Nous comptons sur l'aide de nos partenaires, sur l'aide de la Finlande pour convaincre les partenaires (au sein de l'UE) qui éprouvent des hésitations" concernant l'abrogation des visas.
La présidente Halonen a répondu que "la Finlande peut aider". "Nous faisons déjà aujourd'hui de notre mieux mais, a-t-elle ajouté, ce n'est pas une chose simple". Moscou doit conclure un accord avec la Commission européenne, a-t-elle dit, estimant qu'"il y aura bien sûr un jour un régime libre de visas".
Le chef de l'État russe effectue depuis le 20 juillet une visite de 2 jours dans le pays voisin, à Naantali, siège de la résidence d'été de Mme Halonen à 150 km à l'ouest d'Helsinki.
Il s'est entretenu le 21 juillet avec la nouvelle première ministre finlandaise Mari Kiviniemi et se rendait dans l'après midi avec Mme Halonen à l'Institut de recherche de l'Archipel dans l'île de Seili.
AFP/VNA/CVN