>>Et une foule noire et jaune enflamma les Champs-Élysées...
>>Un samedi soir sur les Champs-Élysées saccagés
Une boutique saccagée lors de la manifestation des "gilets jaunes" sur les Champs-Élysées, à Paris, le 16 mars. |
La rencontre, prévue à 16h30, réunira des organisations patronales, les fédérations de commerçants et d'artisans, mais aussi les représentants des assureurs, d'hôteliers et de restaurateurs. Elle sera présidée par le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a précisé Bercy.
Plusieurs réunions de ce type ont eu lieu depuis le début du mouvement des "gilets jaunes". Lors de ces réunions, le gouvernement a annoncé des mesures de soutien aux commerçants, sous forme d'étalement des charges sociales et des échéances de paiement des impôts, mais aussi d'exonérations fiscales.
Samedi 16 mars, l'acte 18 de la mobilisation des "gilets jaunes" a été marquée par une flambée de violences à Paris, et en particulier sur les Champs-Élysées, théâtre d'affrontements, de pillages et de départs de feu.
Selon le Comité Champs-Élysées, une association de promotion qui revendique 180 adhérents, dont une grande partie de commerces, 80 enseignes ont été touchées par les casseurs, dont une vingtaine pillées ou victimes de départs d'incendie.
"Toutes ces dégradations à répétition sont intolérables, injustifiables", a dénoncé dimanche 17 mars dans un communiqué l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), estimant que cette situation mettait "en péril des emplois et des entreprises".
"À Paris, depuis des mois, les commerce, cafés, restaurants sont détruits et nos professionnels ne peuvent plus exercer leur métier. Ils doivent pouvoir travailler sans avoir peur des violences", a ajouté le syndicat patronal.
Fin février, Bruno Le Maire avait estimé à 0,2 point de croissance l'impact du mouvement des "gilets jaunes" sur l'économie française, jugeant ce coût "très élevé".