>>Mexique: la désillusion gagne la caravane de migrants qui veut gagner les États-Unis
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo lors d'une conférence de presse, le 23 octobre à Washington. |
Mike Pompeo et la ministre américaine de la Sécurité intérieure Kirstjen Nielsen ont discrètement rencontré mi-novembre le futur ministre mexicain des Affaires étrangères à Houston, au Texas.Depuis, des responsables du futur gouvernement mexicain du président élu Andres Manuel Lopez Obrador ont fait état dans la presse d'un "accord" pour que les demandeurs d'asile restent au Mexique pendant que leurs requêtes sont examinées aux États-Unis, avant de faire marche arrière.
Donald Trump a lui confirmé le contenu de cet accord, sans préciser s'il avait été formellement conclu. "Ces discussions se poursuivent. Il n'y aura pas de décision définitive tant que le nouveau gouvernement mexicain n'est pas entré en fonctions et cela aura lieu samedi 1er décembre", jour de la prestation de serment du président Lopez Obrador, a déclaré mardi 27 novembre la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Sanders devant la presse à Washington.
Dès le lendemain, dimanche 2 décembre, Mike Pompeo se rendra au Mexique pour s'entretenir avec son homologue "de toutes les questions liées à la frontière", a ajouté le conseiller du président Trump pour la sécurité nationale, John Bolton.
Lundi 3 décembre, ensuite, Marcelo Ebrard va rencontrer "des responsables de la Maison Blanche et la ministre de la Sécurité intérieure Kirstjen Nielsen pour continuer de tenter de boucler ces discussions", a poursuivi Sarah Sanders.
Une "caravane" de milliers de migrants, essentiellement des Honduriens qui ont quitté leur pays d'Amérique centrale mi-octobre pour fuir la violence et la pauvreté, a commencé à arriver à la frontière américaine. Un demi-millier d'entre eux ont tenté dimanche 2 décembre de franchir illégalement la barrière métallique qui sépare Tijuana, au Mexique, de San Diego, en Californie, avant d'être repoussés par les forces de l'ordre américaines.